Pulsations - troubles anxieux https://pulsations.hug.ch/mots-cles/troubles-anxieux fr Vivre au quotidien avec une personne anxieuse https://pulsations.hug.ch/article/vivre-au-quotidien-avec-une-personne-anxieuse <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Stéphany Gardier</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Bogsch &amp; Bacco</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Au travail ou en famille, comment soutenir – sans s’épuiser – les personnes souffrant de troubles anxieux ? Paolo Cordera, psychologue au Service des spécialités psychiatriques et responsable du programme Troubles anxieux des HUG, propose quelques pistes.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Ressentir une appréhension face à un événement important ou à une situation délicate, rien de plus normal. L’anxiété fait partie de notre nature humaine, chacun et chacune d’entre nous en a déjà fait l’expérience. Mais quand tout ou presque devient source d’inquiétude, une véritable souffrance peut s’installer. Les troubles anxieux sont fréquents – une personne sur cinq y serait confrontée au moins une fois dans sa vie –, mais ils sont parfois difficiles à comprendre pour l’entourage, qui peut se sentir démuni.</p> <h2>Questions à répétition</h2> <p>Parmi les comportements associés aux troubles anxieux et qui peuvent être déstabilisants pour les proches, il y a notamment les questions à répétition. «Pour la personne concernée, il est crucial de trouver de la réassurance. Si par exemple elle craint d’avoir contracté une maladie, elle ressassera des choses comme : ‟Est-ce que tu crois que j’ai attrapé ce virus ?”, ‟Penses-tu qu’il y a un risque de contamination ?” Les réponses vont l’apaiser un moment, mais elle va rapidement reposer des questions similaires, car ce n’est pas de recevoir une information qui lui importe, mais de pouvoir calmer la réaction émotionnelle à laquelle elle fait face», explique Paolo Cordera, psychologue au <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques" target="_blank">Service des spécialités pédiatriques</a> et responsable du <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques/troubles-anxieux" target="_blank">programme Troubles anxieux des HUG</a>.</p> <p>L’impression que la personne est «en boucle» peut provoquer de l’agacement, amener à nier ce qu’elle ressent, voire à dénigrer son attitude. «À l’opposé, l’entourage adopte parfois une posture de ‟sauveur” et tente de créer un cocon pour que la personne soit exposée le moins possible à ce qui déclenche ses inquiétudes, décrit le psychologue. Mais dans un cas comme dans l’autre, cela n’est pas productif et s’oppose à son rétablissement.»</p> <h2>Valoriser les ressources</h2> <p>Une piste précieuse vient de ce que peut provoquer l’anxiété, à savoir surestimer les difficultés liées à une situation tout en sous-estimant ses capacités à y faire face. Au lieu de vouloir rassurer à tout prix, mieux vaut donc adopter une attitude soutenante. «Les deux approches sont très différentes : la réassurance, c’est nier le danger, alors que le soutien, c’est reconnaître la souffrance émotionnelle de l’autre, mais aussi lui rappeler toutes les ressources dont il ou elle dispose», explique Paolo Cordera. Ainsi, plutôt que de dire : «Mais non, tu verras, tout se passera bien», mieux vaut opter pour : «Je sais que c’est dur pour toi, mais je crois que tu peux y arriver. Souviens-toi, tu l’as déjà fait par le passé.»</p> <p>«L’entourage a un rôle important. S’il ne doit pas avoir le sentiment de devenir une sorte de thérapeute adjoint, il est tout de même utile qu’il ‟rame” dans le même sens que nous», souligne le spécialiste. Le <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques/troubles-anxieux" target="_blank">programme Troubles anxieux des HUG</a>, dont il est responsable, prévoit d’ailleurs d’intégrer des proches à la prise en charge quand cela est jugé pertinent pour la personne, et si elle est d’accord. «Les personnes proches aidantes doivent veiller à prendre soin d’elles. L’attention des individus anxieux est par essence tournée vers eux-mêmes et ils n’ont pas toujours conscience du soutien qui leur est apporté, ce qui peut être dur à vivre pour les autres», ajoute Paolo Cordera.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3423" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3423" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3>Bien réagir à une crise d’angoisse</h3> <p>Les personnes anxieuses sont parfois en proie à des crises d’angoisse, ou attaques de panique, qui peuvent se manifester de diverses manières, telles que se mettre à transpirer, avoir des palpitations, une sensation d’oppression dans la poitrine ou des difficultés à respirer. Très pénibles à vivre, ces moments peuvent aussi être très impressionnants, voire affolants, pour celles et ceux qui en sont témoins. «Il est facile de croire à un malaise cardiaque par exemple. Il est donc important de s’informer. Les personnes anxieuses acquièrent au cours de leur thérapie des outils pour gérer au mieux ces crises. Si elles sont d’accord, il est possible qu’un ou une proche participe à une séance de psychoéducation pour être aussi à même de reconnaître la crise et apporter une aide adaptée quand cela est nécessaire», indique Paolo Cordera, psychologue au <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques" target="_blank">Service des spécialités psychiatriques</a> et responsable du <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques/troubles-anxieux" target="_blank">programme Troubles anxieux des HUG</a>.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/anxiete" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">anxiété</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/troubles-anxieux" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">troubles anxieux</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/proche-aidant" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">proche aidant</a></li></ul></section> Tue, 01 Apr 2025 08:58:00 +0000 admin 3424 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/vivre-au-quotidien-avec-une-personne-anxieuse#comments Comprendre l’anxiété pour mieux la gérer https://pulsations.hug.ch/article/comprendre-lanxiete-pour-mieux-la-gerer <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elodie Lavigne</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Jérémie Mercier</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Si l’anxiété est une émotion commune, elle peut parfois devenir si intense et envahissante qu’elle nous fait perdre pied. Phobies, attaques de panique, troubles obsessionnels compulsifs, etc. Dans la population, 5 à 10 % des personnes sont la proie de troubles anxieux. Les HUG disposent d’un programme de soins unique pour aider celles et ceux qui veulent apprivoiser leurs angoisses afin de mieux vivre avec.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>« Je suis celle qu’on ne voit pas, je suis celle qu’on n’entend pas, je suis cachée au bord des larmes, je suis la reine des drames » sont les mots de l’artiste Pomme pour décrire l’anxiété dans sa chanson éponyme. S’inquiéter à l’égard d’une situation nouvelle, nous le faisons toutes et tous. La peur est une réaction instinctive qui nous protège, nous permet d’anticiper et de faire face aux dangers. Elle prend tout son sens dans un contexte de stress ponctuel ou de menace réelle en nous aidant à mieux les affronter. Mais parfois, elle n’a rien à voir avec la réalité, devient autonome et prend des proportions démesurées. L’anxiété, cette émotion pourtant si propre à l’être humain, devient alors pathologique. La ligne rouge est franchie lorsque la menace semble être partout, que les pensées anxieuses s’emballent sans que la raison ne parvienne à les relativiser. Un reproche au travail et nous craignons de perdre notre emploi. Des maux de tête banals et nous nous voyons déjà avec une maladie grave. Pour d’autres, c’est l’idée de monter dans un ascenseur ou de se retrouver dans la foule qui déclenche des sueurs froides…</p> <p>L’anxiété maladive s’appuie sur des croyances catastrophistes : « C’est une tendance à imaginer le pire, à surestimer le danger et à sous-estimer ses capacités à faire face », explique le Pr Guido Bondolfi, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-de-liaison-et-dintervention-de-crise" target="_blank">Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise</a> et du programme troubles anxieux.</p> <p>Au niveau biologique, l’anxiété s’explique par un dérèglement du système d’alarme dans le cerveau, en particulier de l’amygdale, siège de la peur : « À l’image du système immunitaire de l’allergique qui s’emballe pour un rien ou presque (pollen, poils de chat…), le système de la peur des personnes anxieuses est déréglé et en fait clairement trop. Leur seuil de tolérance est bas en raison d’une amygdale hypersensible qui réagit (ou anticipe) de manière exagérée à un objet, une situation, un animal », décrit le psychiatre dans un ouvrage* consacré à ce sujet.</p> <p>*<em>J’ai envie de comprendre… L’anxiété et les troubles anxieux, Suzy Soumaille, Guido Bondolfi, préface de Christophe André, Éd. Planète Santé, 2015.)</em></p> <h2>Différents visages</h2> <p>L’anxiété est reconnue comme un véritable trouble, répertorié dans les classifications diagnostiques internationales. « Les troubles anxieux se caractérisent par une triade de symptômes physiques, psychiques et comportementaux », relève le Dr Andrea Cremasco, chef de clinique au sein du <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques/programme-troubles-anxieux" target="_blank">programme troubles anxieux</a>. Sur le plan physique, l’anxiété peut se manifester par une boule au ventre, des maux de tête à répétition, des lombalgies chroniques, etc. Elle peut prendre plusieurs visages et donner ainsi lieu à différents diagnostics (lire plus loin). Diffuse, sourde et permanente dans le trouble anxieux généralisé (TAG), elle est centrée sur un objet précis dans les phobies ou les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) (peur des microbes, par exemple). Mais elle peut également être soudaine et brutale, comme dans l’attaque de panique : « Une situation anxiogène déclenche un cortège de réactions (palpitations, tachycardie, pic de tension artérielle, vertiges, vision floue, fourmillements, crampes, troubles digestifs), ressenties de façon si intense que la personne se rend aux urgences. Il y a alors une prise de conscience de l’origine psychique de ces symptômes », poursuit le psychiatre.</p> <h2>Un cercle vicieux</h2> <p>Sur le plan psychique, l’anxiété, surtout lorsqu’elle est généralisée, est « une véritable intolérance à l’incertitude », décrit le Pr Bondolfi. Elle s’exprime par une hypervigilance de tous les instants et conduit à des comportements de sécurité et d’évitement. Par crainte de ne pas être à la hauteur ou d’être anéanties par leur peur, les personnes souffrant d’anxiété recourent à toutes sortes de stratégies : déléguer une présentation en public, renoncer à sortir de chez elles si elles ne sont pas accompagnées ou mettre au point des rituels pour se rassurer, par exemple. Même si elles en ont conscience, il leur est difficile de s’extirper de ce fonctionnement : « Elles savent qu’elles exagèrent, mais elles ne peuvent pas faire autrement. Elles deviennent alors prisonnières de leur anxiété », commente le Pr Bondolfi. Si, à court terme, les stratégies d’évitement calment les angoisses, à long terme, elles restreignent la liberté. Quant aux ruminations anxieuses, qui sont une vaine tentative de garder le contrôle sur les événements, elles sont, à la longue, source d’épuisement. Peu à peu, c’est toute une vie qui est conditionnée par le trouble.<br />L’entourage, bien souvent, n’est pas épargné : « Lorsqu’une personne empêche toute sa famille de partir en vacances par peur de prendre l’avion ou qu’elle embarque ses proches dans des systèmes de rituels et de vérifications, elle prend les autres en otage et devient malgré elle un tyran », alerte le Pr Bondolfi. Mais surtout, ajoute Paolo Cordera, psychologue au sein du programme des HUG : « En évitant les situations que nous redoutons, nous risquons de nous éloigner de nous-mêmes et de ce qui nous importe. Par exemple, les personnes en proie à une phobie sociale évitent les contacts sociaux alors qu’elles leur accordent en réalité beaucoup d’importance. »</p> <h2>Une expertise unique</h2> <p>Le programme troubles anxieux des HUG est unique en Suisse romande. Les patients et patientes y sont adressées par leur médecin ou par un ou une psychologue. Tous et toutes bénéficient d’une évaluation approfondie par le biais d’entretiens, d’échelles diagnostiques et de questionnaires spécifiques. Lorsque le diagnostic est posé, une prise en charge médicopsychiatrique est proposée : psychothérapie individuelle ou de groupe, traitement pharmacologique si nécessaire et groupes fondés sur la pleine conscience (lire plus loin). « Nous avons un réseau compétent de psychiatres et psychologues vers lequel nous adressons une partie des patients et patientes après un bilan », indique le Pr Bondolfi. La palette thérapeutique est large et les chances de s’en sortir réelles. « Les troubles anxieux se soignent efficacement aujourd’hui, mais on n’en guérit pas complètement. L’approche consiste avant tout à atténuer les symptômes et à aider à vivre avec », note le psychiatre. Il s’agit de remettre l’anxiété à sa place : « Elle peut faire partie du décor, mais ne doit pas être au centre de la vie », conclut Paolo Cordera.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2044" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2044" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:80px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Témoignage</strong> GERMAIN, 30 ans :</p> <h3>« Il ne faut pas hésiter à se faire aider »</h3> <p>« Je souffre d’une anxiété généralisée avec une agoraphobie qui s’exprime par une peur de m’éloigner de mon domicile. Cela s’est déclenché en 2015, à l’époque des attentats de Paris. Je traversais une période difficile. Un dimanche soir, j’ai eu une grosse crise d’angoisse, avec des palpitations cardiaques, une sensation de perte de contrôle et de mort imminente. Ma mère m’a emmené aux urgences psychiatriques des HUG. Depuis, il y a des hauts et des bas. En période de crise, je suis dans un contrôle permanent et me prépare constamment au pire. Je rumine beaucoup, cela ne s’arrête jamais. Mon état s’est de nouveau dégradé avec la pandémie. Au début c’était très oppressant, je n’osais plus sortir car j’avais peur de voir des gens et de tomber malade. Aujourd’hui, je vais mieux grâce au suivi du Programme troubles anxieux. L’objectif de ma thérapie avec le psychologue est de reprendre une vie normale et des décisions sans que mon anxiété dicte mes choix. Je prends également des médicaments pour atténuer les symptômes. Lorsqu’on souffre d’anxiété, on a tendance à se rabaisser, mais il ne faut pas culpabiliser et ne pas hésiter à se faire aider. »</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2078" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2078" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:80px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Dossier Anxiété</h2> <ul> <li><strong>Comprendre l’anxiété pour mieux la gérer</strong></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2016">Stress, dépression, enfance : quelles influences ?</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/affronter-pour-se-liberer" target="_blank">Affronter pour se libérer</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2109">Cartographie des troubles anxieux</a></li> </ul> <p> </p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/anxiete" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">anxiété</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/troubles-anxieux" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">troubles anxieux</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/emotions" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">émotions</a></li></ul></section> Sun, 24 Apr 2022 22:00:00 +0000 ysdl 2029 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/comprendre-lanxiete-pour-mieux-la-gerer#comments Affronter pour se libérer https://pulsations.hug.ch/article/affronter-pour-se-liberer <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elodie Lavigne</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Jérémie Mercier et Louis Brisset</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont le traitement de choix pour soigner les troubles anxieux.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Les TCC visent la réduction des symptômes de l’anxiété, voire leur disparition complète. Cela passe d’abord par une meilleure compréhension de ses mécanismes (éducation thérapeutique), puis par une désensibilisation grâce notamment aux thérapies d’exposition à la situation crainte. L’approche est collaborative et personnalisée. Les objectifs de la thérapie sont définis d’un commun accord avec le ou la thérapeute (psychiatre, psychologue, infirmier ou infirmière en psychiatrie) et actualisés au fil du suivi. Pour une personne, le but sera de participer à des soirées entre amis, pour une autre, être capable d’aller seule au supermarché ou monter au dixième étage d’une tour, par exemple. « Chaque personne a sa problématique propre. Nous cherchons à comprendre son fonctionnement, pourquoi son système d’alerte se déclenche aussi facilement et quels sont les facteurs de maintien », explique Paolo Cordera, psychologue au sein du <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques/programme-troubles-anxieux" target="_blank">programme troubles anxieux </a>des HUG.</p> <p>Grâce à un accompagnement bienveillant, la personne va pouvoir, par le biais d’une exposition progressive, rapprivoiser ses peurs, poursuit Frédérique Tettamanti, infirmière spécialisée en psychiatrie : « Sur le terrain, nous l’aidons à prendre conscience de ses pensées, de ses émotions, de son ressenti corporel et de son niveau d’anxiété. Et à assumer l’inconfort dans lequel la confrontation la place. » En effet, plutôt que de vouloir à tout prix éteindre les symptômes désagréables, il s’agit d’augmenter sa tolérance à les supporter. Au gré des expériences positives, la personne voit qu’elle est capable de faire face aux situations qui la mettent en alerte et regagne peu à peu confiance en elle. « Le but étant qu’elle devienne à terme sa propre thérapeute », commente Paolo Cordera. Bien que pragmatiques, les TCC n’éludent pas pour autant la question du sens, souligne le psychologue : « Il est plus facile d’exprimer son anxiété que sa tristesse. Il est important de regarder ce qui se cache derrière, sa signification et sa fonction dans la vie de la personne. »</p> <h2>Médicaments : avec ou sans</h2> <p>Les TCC peuvent ou non être associées à la prise de médicaments selon le souhait des patients et patientes et les recommandations scientifiques. « Pour le trouble panique et l’agoraphobie, les études montrent qu’il est plus efficace de combiner les deux », illustre le Pr Guido Bondolfi, médecin-chef du Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise et du programme troubles anxieux des HUG. Les antidépresseurs agissent sur les symptômes et les ruminations. Quant aux benzodiazépines, souvent prescrites, elles sont certes très efficaces à court terme, mais entraînent une dépendance dont il peut être difficile de sortir. « Elles ne sont pas un traitement de choix contre l’anxiété et leur prescription doit être limitée », insiste le psychiatre.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2091" class="node node-content-image-and-text article even node-default clearfix" about="/content/imageandtext-2091" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/p22-02_dossier_anxiete_affronter_image-02.jpg?itok=0Ts2Mxib&amp;c=0725381417f7e4d93e1a66ad3b4df20a" alt="Paolo Cordera" title="Paolo Cordera" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Paolo Cordera</strong>, psychologue au sein du programme troubles anxieux des HUG.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2092" class="node node-content-basic-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-2092" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h1>Prévenir les rechutes grâce à la méditation</h1> <p><strong>Des événements de vie difficiles peuvent réactiver une anxiété. Pour prévenir la rechute, les HUG proposent un programme pour apprendre à mieux reconnaître l’anxiété.</strong></p> <p>« Même après un traitement, il peut y avoir une anxiété résiduelle et une tendance à s’inquiéter. Grâce à la méditation de pleine conscience, les personnes apprennent à ne pas se laisser emporter dans les mécanismes de la maladie, tels que l’évitement », déclare Paolo Cordera, psychologue au sein du programme troubles anxieux. Au travers de neuf séances, intégrant des éléments de psychothérapie cognitive, de psychoéducation et de méditation, les participants et participantes apprennent à reconnaître les attitudes anxieuses et à revenir à la sérénité du moment présent, sans jugement. Mais aussi à ne pas surréagir lorsque le système d’alerte se déclenche. « Les pensées influencent notre ressenti. L’anxiété se nourrit de fantasmes. L’approche proposée consiste à en prendre conscience et à revenir à la réalité », explique Frédérique Tettamanti, infirmière spécialisée en psychiatrie et instructrice du programme. Au fil de différentes expériences, chacun et chacune est invitée à évaluer son degré d’anxiété, ses effets physiques et psychiques et ses ressources pour y faire face. Il s’agit, au fond, de sortir des pensées automatiques pour être plus présent et présente à soi-même et aux émotions qui nous traversent dans le but de gérer autrement les moments d’angoisse. Un programme au terme duquel les personnes parviennent à mieux reconnaître l’anxiété et ses rouages, et à en faire leur cartographie personnelle.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2024" class="node node-content-image-and-text article even node-default clearfix" about="/content/imageandtext-2024" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/p22-02_dossier_anxiete_affronter_image-03_0.jpg?itok=7Z0QsnG7" alt="Frédérique Tettamanti" title="Frédérique Tettamanti" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Frédérique Tettamanti</strong>, infirmière spécialisée en psychiatrie.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2026" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2026" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3><strong>Témoignage #1</strong></h3> <h4>GERMAIN, 30 ans : « Il ne faut pas hésiter à se faire aider »</h4> <p>« Je souffre d’une anxiété généralisée avec une agoraphobie qui s’exprime par une peur de m’éloigner de mon domicile. Cela s’est déclenché en 2015, à l’époque des attentats de Paris. Je traversais une période difficile. Un dimanche soir, j’ai eu une grosse crise d’angoisse, avec des palpitations cardiaques, une sensation de perte de contrôle et de mort imminente. Ma mère m’a emmené aux urgences psychiatriques des HUG. Depuis, il y a des hauts et des bas. En période de crise, je suis dans un contrôle permanent et me prépare constamment au pire. Je rumine beaucoup, cela ne s’arrête jamais. Mon état s’est de nouveau dégradé avec la pandémie. Au début c’était très oppressant, je n’osais plus sortir car j’avais peur de voir des gens et de tomber malade. Aujourd’hui, je vais mieux grâce au suivi du Programme troubles anxieux. L’objectif de ma thérapie avec le psychologue est de reprendre une vie normale et des décisions sans que mon anxiété dicte mes choix. Je prends également des médicaments pour atténuer les symptômes. Lorsqu’on souffre d’anxiété, on a tendance à se rabaisser, mais il ne faut pas culpabiliser et ne pas hésiter à se faire aider. »</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2025" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2025" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Dossier Anxiété</h2> <ul> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2029">Comprendre l’anxiété pour mieux la gérer</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2016">Stress, dépression, enfance : quelles influences ?</a></li> <li><strong>Affronter pour se libérer</strong></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2109">Cartographie des troubles anxieux</a></li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/anxiete" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">anxiété</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/troubles-anxieux" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">troubles anxieux</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/tcc" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">TCC</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/meditation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">méditation</a></li></ul></section> Sun, 24 Apr 2022 22:00:00 +0000 ysdl 2005 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/affronter-pour-se-liberer#comments Des pistes pour mieux traiter les TOC https://pulsations.hug.ch/article/pistes-mieux-traiter-toc <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elisabeth Gordon</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Chris Madden</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Dans le cadre de leur <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-liaison-intervention-crise/programme-troubles-anxieux" target="_blank">programme « troubles anxieux »</a>, les <a href="http://www.hug.ch/" target="_blank">HUG</a> développent de nouvelles thérapies pour les personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>« Depuis deux ans, j’ai peu à peu développé un besoin incessant de m’assurer que ma porte était close. C’est paradoxal, car plus je la ferme, plus j’ai des angoisses. En dehors de cela, quand je marche dans la rue, j’ai peur des excréments. Je considère tout ce que je ramène chez moi, une paire de chaussures que je viens d’acheter par exemple, comme une source de salissures. Je ne peux même plus inviter mes parents à boire un café à la maison ». Julia, 32 ans, souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Comme leur nom l’indique, ces affections se traduisent par des obsessions. En d’autres termes, par «des pensées ou images mentales qui jaillissent dans l’esprit de manière récurrente et engendrent de l’anxiété », explique le Pr Guido Bondolfi, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-liaison-intervention-crise" target="_blank">Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise</a> des HUG. A ces angoisses, les personnes réagissent par des compulsions, qui sont « des rituels censés réduire leur anxiété ». C’est ce que fait Julia quand elle retourne sur ses pas pour vérifier qu’elle a donné un tour de clé.</p> <h2>Thérapie par l’exposition</h2> <p>La jeune femme a d’abord pris des médicaments. « Ils m’ont fait grossir et ne m’ont pas aidée », dit-elle. Puis elle a suivi une thérapie cognitive et comportementale. « J’ai appris à mieux gérer certaines de mes angoisses. Mais je ne peux toujours pas acheter des chaussures, ni inviter mes proches chez moi. Mes médecins cherchent l’origine de ce qui me perturbe pour pouvoir s’y attaquer. » Pour traiter les patients souffrant de TOC, il est en effet « crucial de comprendre ce dont ils ont peur et les conséquences graves que leur obsession pourrait engendrer », souligne le Pr Guido Bondolfi.</p> <p>D’ordinaire, la prise en charge commence généralement par une thérapie comportementale et cognitive. « On a recours à l’exposition avec prévention de la réponse. Si, par exemple, un patient ne veut pas toucher une table par crainte de s’infecter, on lui demande de le faire, en coupant à la racine son envie d’aller se laver les mains après, précise le Pr Guido Bondolfi. De cette manière, on crée une habituation à l’anxiété. » Quatre patients sur cinq répondent à cette psychothérapie. Toutefois, certaines personnes refusent ce traitement très contraignant. On leur propose alors de prendre des antidépresseurs à des doses supérieures à celles utilisées pour traiter la dépression. Des médicaments qui peuvent toutefois entraîner des effets secondaires.</p> <h2>Stimuler le cerveau</h2> <p>Il reste que « 10 % des patients sont atteints de TOC sévères résistant à tous les traitements », constate Luc Mallet, professeur à l’<a href="https://www.unige.ch/" target="_blank">Université de Genève</a> et directeur de la <a href="https://fondamental-suisse.org/" target="_blank">Fondation Fondamental Suisse</a>. Dans le cadre du programme « troubles anxieux » des HUG, ce dernier et ses collègues traitent certains de leurs patients à l’aide d’une tout autre approche : la stimulation cérébrale profonde. Elle consiste à implanter des électrodes qui délivrent dans le cerveau un courant électrique de faible intensité afin de modifier l’activité de ces zones profondes. Pour améliorer la compréhension des réseaux neuronaux impliqués dans le TOC, des <a href="https://www.fondationhug.org/TOC" target="_blank">recherches</a> sont en cours à l’UNIGE, soutenues par la <a href="https://www.fondationhug.org/" target="_blank">Fondation privée des HUG</a>. Dans le cadre d’un programme européen, les psychiatres ont par ailleurs entrepris « de valider la stimulation cérébrale profonde et de vérifier que ses effets durent sur le long terme », précise le Dr Joao Flores Alves Dos Santos, médecin associé au <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-liaison-intervention-crise" target="_blank">Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise</a>.</p> <p>Et pour les personnes ne répondant que partiellement aux traitements habituels ? Pour les aider, les médecins des HUG développent de nouvelles technologies avec des objets connectés, des applications sur smartphone ou la réalité virtuelle dans l’idée « de concevoir des scénarios personnalisés, explique le Pr Luc Mallet. Filmées en 3D, ces scènes permettront au patient de s’exposer, à domicile, à l’objet de ses craintes ». Pour l’instant, « cette approche a été expérimentée avec un seul patient », précise le Dr Joao Flores Alves Dos Santos. La recherche est donc encore très préliminaire, mais elle ouvre de nouveaux horizons. Julia pourra peut-être un jour en bénéficier.</p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/toc" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">TOC</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/troubles-anxieux" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">troubles anxieux</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psy" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psy</a></li></ul></section> Wed, 01 Jan 2020 09:45:30 +0000 admin 1363 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/pistes-mieux-traiter-toc#comments