Pulsations - cancer https://pulsations.hug.ch/mots-cles/cancer fr Trois questions au Pr Nicolas Mach https://pulsations.hug.ch/article-pro/trois-questions-au-pr-nicolas-mach <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Julie De Tribolet</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Après la labélisation du Centre du sein par la Ligue suisse contre le cancer et celle des Centres du cancer de la prostate, du cancer du poumon et du cancer colorectal par l’European Cancer Center Certification Programme, c’est prochainement au Centre des cancers gynécologiques de recevoir cette distinction. Rencontre avec le Pr Nicolas Mach, directeur du <a href="https://www.hug.ch/centre-cancers" target="_blank">Centre des cancers</a>.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><em>Propos recueillis par Clémentine Fitaire</em></p> <p><strong>Que valorisent ces reconnaissances prestigieuses ?</strong></p> <p>Pr Nicolas Mach : Elles attestent de l’excellence des HUG dans le domaine de l’oncologie. Afin de documenter la qualité et la quantité de l’offre fournie par les différents prestataires de soins, ces certifications ont progressivement été mises en place par des entités nationales et européennes. Elles sont soumises à de nombreux critères très précis et régulièrement réévalués. Parmi eux, la mise en place de repères standardisés, l’exigence d’un volume minimum de cas pris en charge, d’actes et d’examens réalisés ou encore la mise à disposition d’un plateau technique de pointe. L’expertise des spécialistes est également mesurée en termes de volumes, marges chirurgicales, délais de prise en charge… Toutes ces données, à visée statistique, sont transparentes. Enfin et surtout, l’offre de consultations multidisciplinaires, les fameux tumor boards, vient compléter cette liste de critères.</p> <p><strong>Pourquoi ces consultations multidisciplinaires sont-elles cruciales ? </strong></p> <p>L’importance des consultations multidisciplinaires dans la prise en charge de personnes souffrant d’un cancer est établie depuis une dizaine d’années. Ces discussions, au cas par cas, réunissent les différents spécialistes d’organes et prestataires de traitement concernés, afin de dessiner l’étendue des stratégies – diagnostiques et thérapeutiques – disponibles, y compris l’accès à des essais cliniques.</p> <p>Dans certains pays, comme en France, cette expertise partagée est obligatoire pour faire les choix les plus appropriés. En Suisse, les consultations multidisciplinaires ne sont pour l’instant pas impératives, mais vivement recommandées. Les HUG, qui comptent une grande variété de spécialistes avec une expertise dans leur domaine, ont donc mis en place 14 tumors boards offrant une prise en charge optimale des cancers fréquents et plus rares.</p> <p><strong>Ces labels entraînent-ils un changement de regard sur les établissements publics ?</strong></p> <p>Oui, la certification de nos centres oncologiques participe à la renommée de l’institution. De nombreux patients et patientes, de l’étranger ou d’autres cantons, choisissent les HUG pour avoir accès à une expertise et une prise en charge multidisciplinaire, à un plateau technique excellent, mais aussi pour l’accompagnement personnalisé lors du diagnostic, durant les traitements, la convalescence, puis le suivi à long terme.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3465" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3465" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Participez aux tumor boards</h2> <p>Les tumor boards sont accessibles à tous les médecins de ville et aux établissements de santé publics ou privés. Les cas sont présentés sur place ou à distance, directement depuis un smartphone ou un ordinateur, afin de solliciter un premier avis ou une lecture complémentaire concernant la stratégie de prise en charge, même si celle-ci n’est ensuite pas réalisée aux HUG.</p> <p><a href="http://www.hug.ch/e-tumor-board-participez-distance-aux-tumor-boards" target="_blank">Informations pratiques et calendrier des prochains tumor boards</a>.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/interview" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">interview</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/centre-des-cancers" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">centre des cancers</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/rencontre" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">rencontre</a></li></ul></section> Tue, 25 Mar 2025 13:06:47 +0000 lbgb 3466 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/trois-questions-au-pr-nicolas-mach#comments « Nous préparons la radiothérapie de demain » https://pulsations.hug.ch/article/nous-preparons-la-radiotherapie-de-demain <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Stéphany Gardier</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">François Wavre</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>La Pre Marie-Catherine Vozenin, codirectrice avec la Pre Pelagia Tsoutsou du premier Laboratoire d’innovation en radiobiologie appliquée à la radio-oncologie (LiRR), est à l’origine de la radiothérapie FLASH. Zoom sur cette technique révolutionnaire qui pourrait considérablement améliorer le traitement des cancers et la qualité de vie des personnes concernées.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong><em>Pulsations</em> : La radiothérapie ne souffre-t-elle pas d’une image un peu désuète auprès du grand public ?</strong><br /><strong><em>Pre Marie-Catherine Vozenin</em></strong> : Elle est effectivement la plus ancienne des thérapies modernes utilisées contre les cancers. Mais la <a href="https://www.hug.ch/radio-oncologie/activites-medicales" target="_blank">radiothérapie</a> dont nous disposons aujourd’hui est bien loin de la version du début du 20<sup>e</sup> siècle, heureusement ! Cette technologie a beaucoup évolué et continue de faire l’objet de recherches et d’innovations. Celles-ci sont moins médiatisées que les avancées des thérapies médicamenteuses. Et pourtant, la radiothérapie constitue, avec la chirurgie, la technique la plus efficace pour le <a href="https://www.hug.ch/oncologie" target="_blank">traitement des tumeurs</a> présentes, par exemple, dans le sein, le poumon, la prostate, le côlon ou encore le cerveau. Il s’agit désormais d’<a href="https://www.hug.ch/radio-oncologie/parcours-personnalises-radiotherapie" target="_blank">une thérapie non seulement personnalisée</a>, mais aussi très abordable.</p> <p><strong>La radiothérapie est souvent redoutée pour ses effets secondaires, notamment les échauffements cutanés et la formation de tissu cicatriciel. Ont-ils beaucoup diminué avec le temps ?</strong><br />Toutes les thérapies contre le cancer ont malheureusement des effets secondaires. Ceux de la radiothérapie sont connus depuis le début de son utilisation et les scientifiques ont toujours cherché à les minimiser. La première avancée majeure en ce sens a été de fractionner les doses à appliquer, en procédant à des expositions quotidiennes, mais de quelques minutes seulement. Plus récemment, l’imagerie médicale a été d’une grande aide pour mieux cibler une tumeur et ainsi épargner au maximum les tissus sains qui l’entourent. Il y a trente ans, la zone irradiée était bien plus large qu’aujourd’hui et les effets secondaires, par conséquent, plus importants.</p> <p><strong>Comment la radiothérapie FLASH, une importante innovation dont vous êtes à l’origine, pourrait-elle encore réduire ses effets secondaires ?</strong><br />Elle fait appel aux mêmes rayons que la radiothérapie standard et la dose délivrée est similaire, mais le temps d’exposition est beaucoup plus court. Au lieu de séances de quelques minutes, il serait possible de passer sous le millième de seconde ! Cette très courte exposition limite grandement l’impact sur les tissus sains.</p> <p><strong>Comment vos recherches sur cette technologie ont-elles débuté ?</strong><br />Nous avons commencé nos recherches sur la radiothérapie FLASH avec mon collègue le Dr Vincent Favaudon il y a une quinzaine d’années. Nous avons constaté que pour une même dose de radiothérapie, mais délivrée de manière très courte, les poumons des souris sur lesquelles nous faisions les tests ne présentaient pas de fibrose, ce tissu cicatriciel qui se forme à moyen terme dans les tissus sains irradiés. Les tumeurs, elles, étaient bel et bien détruites. Nous avons travaillé durant plusieurs années, jusqu’à avoir accumulé assez de preuves pour susciter un intérêt dans la communauté de la radio-oncologie. Aujourd’hui, environ 2000 scientifiques dans le monde se penchent sur cette piste thérapeutique. Si plusieurs voies de recherche sont ainsi explorées, nous avons choisi, aux HUG, de nous concentrer spécifiquement sur les rayons X à ultrahaut débit de dose.</p> <p><strong>La radiothérapie FLASH sera-t-elle prochainement disponible pour les patients et patientes ?</strong><br />Nous traitons depuis quelques années déjà des «patients et patientes», mais il s’agit d’animaux ! Dans le cadre d’une étude clinique, en collaboration avec la Pre Carla Rohrer Bley de l’École vétérinaire de Zurich, nous proposons cette option aux propriétaires de chats atteints de tumeurs ORL pour lesquelles il existe aujourd’hui peu d’options thérapeutiques. Des travaux semblables sont en cours sur des chiens-patients et la faisabilité de la radiothérapie FLASH commence à être évaluée chez les humains. Même si nous avons encore besoin de temps pour que cette technique soit employée en clinique, je ne doute pas que nous sommes en train de développer la radiothérapie de demain.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3278" class="node node-content-image-and-text article even node-default clearfix" about="/content/imageandtext-3278" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/p25-01_rencontre_vozenin_photo.jpg?itok=z67Ugv1D&amp;c=85c4d43d00f221cc4ededd491ac51152" alt="Pre Marie-Catherine Vozenin " /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Pre Marie-Catherine Vozenin</strong>, codirectrice avec la Pre Pelagia Tsoutsou du premier Laboratoire d’innovation en radiobiologie appliquée à la radio-oncologie (LiRR)</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/radiotherapie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">radiothérapie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li></ul></section> Wed, 01 Jan 2025 10:26:00 +0000 admin 3279 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/nous-preparons-la-radiotherapie-de-demain#comments La radiofréquence pour détruire les nodules thyroïdiens https://pulsations.hug.ch/article/la-radiofrequence-pour-detruire-les-nodules-thyroidiens <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Yseult Théraulaz</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Benjamin Schulte</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Dans certaines situations, cette technique non invasive, qui utilise la chaleur, offre une bonne alternative à la chirurgie.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Déjà employée en médecine pour traiter certains cancers, la radiofréquence est une technique de thermoablation qui permet de détruire les tissus par la chaleur. Depuis février 2024, la Pre Sophie Leboulleux, responsable de l’<a href="https://www.hug.ch/endocrinologie-diabetologie-nutrition-enseignement/unite-d-endocrinologie" target="_blank">Unité d’endocrinologie</a>, et le Dr Marco Demarchi, médecin adjoint du <a href="https://www.hug.ch/chirurgie-thoracique-endocrinienne" target="_blank">Service de chirurgie thoracique et endocrinienne</a>, proposent de l’utiliser comme traitement pour <a href="#thyroide">certains nodules thyroïdiens</a>, des tumeurs qui sont dans la plupart des cas bénignes. «La radiofréquence est indiquée en cas de nodules bénins qui ne sécrètent pas d’hormones thyroïdiennes, mais qui posent problème en raison de leur taille, ainsi qu’en cas de nodules bénins dits «hyperfonctionnants». Produisant trop d’hormones thyroïdiennes, ces derniers sont responsables d’hyperthyroïdie, à savoir une activité trop importante de la <a href="https://pulsations.hug.ch/article/la-thyroide" target="_blank">thyroïde</a>», explique la Pre Leboulleux.</p> <h2>Ambulatoire, anesthésie locale et absence de cicatrice</h2> <p>Le Dr Demarchi précise : «Cette technique représente une alternative intéressante à la chirurgie. Elle se pratique en ambulatoire, sous anesthésie locale et ne laisse aucune cicatrice. Elle dispense également du recours aux traitements par hormones thyroïdiennes, une mesure qui s’impose chez 15 à 20% des personnes traitées par chirurgie. Et pour cause, l’ablation chirurgicale du nodule nécessite parfois celle d’une partie de la thyroïde elle-même.» À noter que la réduction de la taille des nodules après radiofréquence n’est pas immédiate : il faut compter trois à six mois pour observer leur résorption. En revanche, le bilan hormonal thyroïdien se normalise rapidement en cas d’hyperthyroïdie.</p> <h2>Importance d’un suivi régulier</h2> <p>La radiofréquence n’élimine toutefois pas complètement le nodule et comporte un risque de récidive, d’où la nécessité d’un suivi régulier après le traitement. De plus, cette technique n’est pas adaptée à tous les types de tumeurs : cela dépend de leur taille, de leur emplacement autour de la thyroïde et de leur nombre. «Cette approche novatrice s’inscrit dans une nouvelle consultation, qui réunit l’endocrinologie et la chirurgie, mettant à disposition toutes les options thérapeutiques possibles pour les nodules thyroïdiens. Elle offre ainsi le meilleur traitement en fonction de leur nature et de l’état de santé de la personne, tout en garantissant un suivi médical précis», conclut le Dr Demarchi.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3245" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3245" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3><a id="thyroide" name="thyroide"></a>Zoom sur la thyroïde et ses potentiels nodules</h3> <p>Située à la base du cou, la <a href="https://www.hug.ch/chirurgie-endocrinienne/affections-glande-thyroide" target="_blank">thyroïde</a> est la glande fabriquant les hormones thyroïdiennes. Celles-ci régissent de nombreuses fonctions vitales de l’organisme, comme la fréquence cardiaque, la vitesse à laquelle les calories sont brûlées, l’intégrité de la peau, la croissance, la production de chaleur, la fertilité ou encore la digestion. Des <a href="https://www.hug.ch/chirurgie-endocrinienne/nodule-thyroidien" target="_blank">nodules </a>peuvent apparaître autour de la thyroïde. Dans 90 % des cas, il s’agit de tumeurs bénignes. Le plus souvent, ils ne fabriquent pas d’hormones thyroïdiennes et n’ont aucun impact sur le fonctionnement de la glande. Ils ne requièrent alors aucun traitement, sauf si leur taille engendre une gêne.</p> <p>Certains nodules, plus rares, produisent cependant ce type d’hormones et peuvent provoquer, notamment, une <a href="https://www.hug.ch/chirurgie-endocrinienne/hyperthyroidie-maladie-basedow" target="_blank">hyperthyroïdie</a>. Elle peut se traduire, entre autres, par une perte de poids, une accélération du rythme cardiaque, une sensation de chaleur permanente et une fatigue tenace. L’ablation du nodule est alors recommandée. Pour rappel, ce type d’excroissance est très fréquente et affecte plus de la moitié des femmes de plus de 60 ans.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/radiofrequence" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">radiofréquence</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/thyroide" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">thyroïde</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/nodules-thyroidiens" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">nodules thyroïdiens</a></li></ul></section> Wed, 01 Jan 2025 10:12:00 +0000 admin 3246 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/la-radiofrequence-pour-detruire-les-nodules-thyroidiens#comments Cancer de la prostate : les HUG disposent de la radiothérapie métabolique au lutétium-PSMA https://pulsations.hug.ch/article-pro/cancer-de-la-prostate-les-hug-disposent-de-la-radiotherapie-metabolique-au-lutetium-psma <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p> </p> <p> </p> <p dir="ltr">La radiothérapie métabolique au lutétium-PSMA, un traitement efficace pour le cancer de la prostate, est maintenant disponible dans le canton de Genève grâce aux HUG.  </p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>C’est une révolution dans le domaine de l’oncologie. La radiothérapie métabolique, qui consiste à cibler les cellules tumorales via l’administration de médicaments radioactifs, a montré d’excellents résultats pour le cancer de la prostate à un stade avancé. Ce traitement est disponible aux HUG depuis le début de l’année et plusieurs patients en ont déjà bénéficié.  </p> <h2 dir="ltr">Cibler les cellules tumorales  </h2> <p dir="ltr">La radiothérapie métabolique s’attaque aux cellules tumorales en y concentrant un produit radiopharmaceutique capable de les détruire. Cette propriété spécifique permet un traitement efficace avec peu d’effets secondaires. La dernière avancée de cette technique utilise du lutétium radioactif qui, couplé à l’antigène prostatique PSMA, se fixe précisément dans les cellules tumorales de la prostate. Le principe de la radiothérapie métabolique, appliquée depuis des décennies pour traiter les cancers de la thyroïde, est désormais également un standard pour le cancer de la prostate.   </p> <p dir="ltr">« Il s’agit d’une approche théranostique, c’est-à-dire qui utilise la même molécule vectrice PSMA pour visualiser des lésions tumorales parfois extrêmement petites, mais aussi pour les traiter », explique la Pre Valentina Garibotto, médecin-cheffe du Service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire. En effet, liée à un certain isotope radioactif, la molécule vectrice PSMA est utile pour cartographier les tumeurs, tandis que, combinée à un autre type d’isotope, elle peut les traiter.  </p> <h2 dir="ltr">Une exclusivité cantonale  </h2> <p dir="ltr">Après l’autorisation de mise sur le marché d’un médicament lutétium-PSMA l’année dernière, les HUG ont accueilli, début 2024, leurs premiers patients éligibles. « La radiothérapie métabolique s’avère efficace et bien tolérée dans les cas de cancers de la prostate métastatiques, résistant à la castration, et déjà soumis à une ou plusieurs autres lignes de traitement », détaille le Pr Alfredo Addeo, médecin-chef du Service d’oncologie. Dans ce contexte, des données révèlent des meilleures réponse et tolérance au lutétium-PSMA qu’aux thérapies standards. Des études sont en cours pour évaluer l’intérêt de cette approche chez des patients présentant un cancer de la prostate en phase moins avancée.  </p> <p dir="ltr">Le développement de ce traitement novateur a été rendu possible grâce à une étroite collaboration interprofessionnelle et multidisciplinaire, notamment entre les départements diagnostique et d’oncologie, dont l’un des défis a été de répondre à la complexité infrastructurelle nécessaire à l’administration de la radiothérapie métabolique. En effet, ce traitement nécessite d’être effectué pendant une hospitalisation dans des chambres équipées d’un collecteur de liquides biologiques, assurant le contrôle de l’élimination de l’agent radioactif. « Sur le canton de Genève, les HUG sont les seuls à disposer de ce type d’installation », souligne la Pre Valentina Garibotto.  </p> <p dir="ltr"><strong>Pour référer un patient ou une patiente nécessitant une prise en charge conjointe en oncologie et médecine nucléaire, adressez un courrier à <a href="mailto:nuc.traitements@hug.ch">nuc.traitements@hug.ch</a></strong></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3135" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-3135" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Un projet prioritaire dans le développement des itinéraires cliniques  </h2> <p>La mise en place de la radiothérapie métabolique dans le cadre du traitement du cancer de la prostate bénéficie du soutien de l’initiative institutionnelle DéCLIC (Déploiement coordonné et à large échelle des itinéraires cliniques), en tant que projet prioritaire inscrit dans le plan stratégique 20+5. Le programme DéCLIC vise à améliorer la qualité et l’efficience des soins, en diminuant notamment la variabilité des pratiques pour les patients et les patientes d’un même groupe et en facilitant la coordination et la collaboration entre les métiers et les spécialités. <b> </b></p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/radiotherapie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">radiothérapie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/technologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">technologie</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/innovation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">innovation</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/cancer-de-la-prostate" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer de la prostate</a></li></ul></section> Thu, 12 Sep 2024 08:27:43 +0000 lbgb 3136 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/cancer-de-la-prostate-les-hug-disposent-de-la-radiotherapie-metabolique-au-lutetium-psma#comments Le programme de réhabilitation oncologique https://pulsations.hug.ch/article/le-programme-de-rehabilitation-oncologique <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Laetitia Grimaldi</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Bogsch &amp; Bacco</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Penser «activité physique» lorsque le cancer survient et impose soudain un quotidien dicté par les soins : la démarche n’est pas toujours facile et pourtant…</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>«De plus en plus d’études montrent son utilité face aux symptômes de la maladie et aux effets secondaires des traitements, comme les nausées ou la perte d’autonomie liée à la fatigue», rappelle le Dr Thibaud Kössler, médecin adjoint au Service d'oncologie. Mais ce n’est pas tout : son apport sur le plan psychologique est majeur. «Une personne atteinte d’un cancer peut avoir l’impression qu’elle ne maîtrise rien : ni la maladie, ni les traitements, ni même son emploi du temps. Parmi ce qui lui reste et qui est essentiel, il y a l’activité physique», poursuit l’expert. D’où la valorisation du mouvement en consultation, comme au travers du programme de réhabilitation oncologique proposé aux personnes suivies aux HUG, qui a bénéficié du soutien de la <a href="https://www.fondationhug.org/" target="_blank">Fondation privée des HUG</a>.</p> <p>Après une première consultation, un programme personnalisé est élaboré, privilégiant par exemple le renforcement musculaire sur des machines ou l’endurance par le biais de marche en extérieur. «Tout l’enjeu est que les personnes se sentent mieux sur le moment, mais également qu’elles intègrent l’activité physique dans leur vie, y compris pour limiter le risque de récidive», souligne le Dr Kössler. En jeu notamment : son effet stimulant sur le système immunitaire et sur la façon dont il peut défier la maladie. «La recherche avance, mais tout porte à croire que l’activité physique pourrait un jour devenir une des composantes du traitement du cancer», ajoute l’expert.</p> <p><strong>En pratique </strong>: sessions de trois mois reposant, chaque semaine, sur deux séances d’activité physique adaptée (en intérieur ou en extérieur ; en groupe) et une table ronde autour de thématiques diverses.</p> <p><strong>Plus d'infos</strong> : <a href="https://www.hug.ch/departement-doncologie/programme-rehabilitation-oncologique" target="_blank">Programme de réhabilitation oncologique</a></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3103" class="node node-content-image-and-text article odd node-default clearfix" about="/content/imageandtext-3103" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/20220407_thibaud_kossler_bd-3.jpg?itok=Y5jyjr8E&amp;c=316ad311b63ef65db693d08cd608ed43" alt="Dr Thibaud Kössler" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>«La recherche avance, mais tout porte à croire que l’activité physique pourrait un jour devenir une des composantes du traitement du cancer.» <strong>Dr Thibaud Kössler</strong>, médecin adjoint au <a href="https://www.hug.ch/oncologie" target="_blank">Service d'oncologie</a></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3105" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-3105" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>RODICA, 60 ans</strong></p> <h3>« J’ai eu l’impression de naître une seconde fois »</h3> <p>«Lorsque la médecin qui me suivait aux HUG m’a parlé du programme de réhabilitation oncologique proposant une activité physique adaptée aux personnes touchées par le cancer, j’ai tout de suite été partante. J’étais pourtant complètement à plat après les six mois de traitements que je venais de traverser pour un cancer du sein et mon moral n’était pas au beau fixe, mais ce programme a changé ma vie. De semaine en semaine, je voyais des progrès sur mon souffle, mon équilibre, mon endurance, ma confiance en moi… et même sur les effets secondaires des traitements (j’étais encore sous hormonothérapie), comme les nausées, les douleurs et la fatigue. J’ai eu l’impression de naître une seconde fois. Au-delà des activités, j’ai été conquise par l’ambiance si motivante du groupe et l’équipe de physiothérapeutes, que j’ai trouvée douce, à l’écoute et d’une bienveillance extraordinaire.»</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-3106" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3106" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>JEAN, 75 ans</strong></p> <h3>« Un mélange de bien-être général et de satisfaction »</h3> <p>«Ce que j’ai préféré dans le programme de réhabilitation oncologique ? Marcher en extérieur avec d’autres patients et patientes. Au-delà de l’activité physique en elle-même, ces sorties en groupe offrent l’opportunité d’échanger autour de la maladie, mais aussi sur d’autres sujets qui permettent de se changer les idées, cela est vraiment précieux. Mais je n’en ai pas moins apprécié les séances en intérieur et ai été frappé par la qualité exceptionnelle de l’encadrement. J’ai même adopté plusieurs exercices que je pratique désormais chaque jour ou presque à la maison. Je suis aujourd’hui en rémission du cancer du poumon pour lequel je reste suivi aux HUG, mais je m’apprête à refaire une session de ce programme. Je me réjouis de ressentir à nouveau ce mélange si agréable de bien-être général et de satisfaction qui suit chaque séance d’activité physique.»</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3108" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-3108" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3>Dossier Activité physique</h3> <ul> <li><a href="/node/3091" target="_blank">L'activité physique sur ordonance</a></li> <li><a href="/node/3088" target="_blank">Place au CAP, Centre d’activité physique !</a></li> <li>Le programme de réhabilitation oncologique</li> <li><a href="/node/3102" target="_blank">Le Programme 4F – Feel, Fit, Food &amp; Fun</a></li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/activite-physique" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">activité physique</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/rehabilitation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">réhabilitation</a></li></ul></section> Mon, 01 Jul 2024 08:38:00 +0000 admin 3104 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/le-programme-de-rehabilitation-oncologique#comments CYTOXLAB : le laboratoire qui traque les agents cytotoxiques https://pulsations.hug.ch/article-pro/cytoxlab-le-laboratoire-qui-traque-les-agents-cytotoxiques <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Mélissa Chervaz</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Rattaché au Laboratoire de contrôle qualité de la pharmacie des HUG, CYTOXLAB est un laboratoire unique en son genre, spécialisé dans l’analyse d’agents cytotoxiques. Son objectif ? Protéger les personnes en charge de leur manipulation, mais également l’environnement dans lequel ils sont utilisés. Une prestation de mesure du risque d’exposition proposée également à l’externe.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p paraeid="{561f2f4b-23a5-4bbf-a35a-77ae2f00976a}{234}" paraid="911834054">Plus d’une centaine de chimiothérapies sont préparées chaque jour par la pharmacie des HUG avant d’être envoyées dans les unités de soins en vue de leur administration. Bien que les manipulations suivent un protocole hautement sécurisé et se fassent dans des environnements protégés, les contaminations ne peuvent être complètement exclues au vu du nombre élevé de préparations. « Toute trace de contaminants sur une surface devient source d’exposition pour le personnel soignant. Les agents cytotoxiques se disséminent ensuite par cascades de contacts successifs et se retrouvent dans des environnements où il n'y a plus de protection. C’est à ce moment-là qu’il est nécessaire d’agir car, sur le long terme, ils sont susceptibles de représenter un danger pour le personnel hospitalier », explique Sandrine Fleury Souverain, pharmacienne adjointe, responsable du Laboratoire de contrôle qualité de la pharmacie des HUG et de CYTOXLAB. </p> <h2 paraeid="{561f2f4b-23a5-4bbf-a35a-77ae2f00976a}{244}" paraid="1224240108"><strong>Unique en son genre </strong></h2> <p paraeid="{561f2f4b-23a5-4bbf-a35a-77ae2f00976a}{250}" paraid="2102464679">En Suisse, CYTOXLAB est le seul laboratoire à mettre à disposition une prestation de service pour éviter l'exposition du personnel hospitalier, mais aussi des personnes travaillant en laboratoire avec des agents toxiques. « En plus des HUG, de nombreux hôpitaux, cliniques et laboratoires académiques s’adressent à nous pour mesurer le risque d’exposition aux agents cytotoxiques. Nous proposons de plus en plus cette prestation également aux cabinets médicaux d'oncologie, car les chimiothérapies sont souvent préparées et administrées sur place », explique Sandrine Fleury Souverain. </p> <h2 paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{9}" paraid="1193025537"><strong>Une menace invisible </strong></h2> <p paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{15}" paraid="486843475">Prendre conscience d’un problème invisible n’est pas toujours facile. C’est là qu’une structure comme CYTOXLAB prend tout son sens. Bien qu’indétectables à l’œil nu, les agents cytotoxiques sont décelables dans des prélèvements de surface réalisables grâce à des kits d’analyse. « Lorsqu’un service interne nous contacte en vue d’analyses, nous lui envoyons le kit en lui expliquant comment réaliser les prélèvements. Nous recherchons plus de vingt agents anticancéreux. Si la présence d’agents cytotoxiques est avérée, il faut alors mettre en place des mesures pour les éliminer complètement et réduire l'exposition du personnel hospitalier », explique Virginie Vallet, pharmacienne au Laboratoire de contrôle qualité et responsable de la prestation à CYTOXLAB.  </p> <p paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{25}" paraid="1151957424">Des campagnes de prélèvement réalisées en 2019 et 2023 aux HUG ont montré l’importance des prélèvements de surface dans la lutte contre l’exposition aux agents cytotoxiques. « La première campagne avait montré la présence de nombreuses traces de contamination dans certaines unités de soins. Avec le personnel soignant, nous avons instauré différentes mesures correctives telles qu’une nouvelle procédure de décontamination chimique pour les surfaces, une meilleure organisation des zones de stockage des chimiothérapies et une formation fondée sur une démarche participative. Cela a considérablement réduit les traces de contamination lors de la seconde campagne », conclut Sandrine Fleury Souverain. </p> <p paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{37}" paraid="1167774976">Plus d’informations, consulter le site internet du <a href="https://www.hug.ch/cytoxlab" target="_blank">laboratoire CYTOXLAB</a></p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/laboratoire" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">laboratoire</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/analyses" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">analyses</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li></ul></section> Mon, 18 Mar 2024 17:39:32 +0000 lbgb 2931 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/cytoxlab-le-laboratoire-qui-traque-les-agents-cytotoxiques#comments Leucémies : mieux détecter les rechutes https://pulsations.hug.ch/article/leucemies-mieux-detecter-les-rechutes <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Anne-Marie Trabichet</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">DR</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>La prévention des rechutes est au centre de la lutte contre le cancer. Grâce à une technologie de pointe disponible aux HUG, il est possible de détecter des cellules cancéreuses microscopiques, afin de diagnostiquer précocement les récidives.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Lorsqu’un cancer survient, le moment de sa détection, sa gravité et la réponse au traitement sont déterminants pour mettre la maladie sous contrôle et parvenir à une rémission. «Le cancer se soigne beaucoup mieux qu’avant. Mais il se guérit rarement complètement. Le cancer peut devenir une maladie chronique avec des risques de récidives jusqu’à cinq ou dix ans plus tard», explique la <a href="https://pulsations.hug.ch/article/le-diagnostic-passionnement">Pre Laura Rubbia-Brandt</a>, médecin-cheffe du <a href="https://www.hug.ch/pathologie-clinique" target="_blank">Service de pathologie clinique</a>.</p> <p>Il est donc primordial de surveiller ce que nous appelons la maladie résiduelle, c’est-à-dire des cellules tumorales qui restent présentes dans le corps et peuvent déclencher une récidive. La <a href="https://www.hug.ch/pathologie-clinique/cytometrie-des-flux" target="_blank">cytométrie de flux</a> est une technique diagnostique utilisée pour déceler des cellules leucémiques dans un petit volume de sang, en les colorant avec des anticorps spécifiques. Il s’agit d’une technique peu invasive, mais qui nécessite un équipement très complexe. «Nous avons la chance aux HUG de disposer d’une plateforme de cytométrie de flux équipée avec les dernières technologies, très performante et très sensible. De plus, nous bénéficions d’une grande expertise pour interpréter les résultats en associant des biologistes à des médecins», explique la cheffe de service.</p> <p>Lorsque la maladie résiduelle détectée est inférieure à un seuil défini, il s’agit alors d’une rémission. «On survit mieux au cancer grâce à la détection précoce, aux meilleurs traitements, mais aussi au suivi diagnostique. C’est toute une chaîne pour améliorer la survie et la qualité de vie des personnes.»</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2841" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2841" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Cancer liquide ou solide ?</h2> <p>La cytométrie de flux nécessite des cellules dans un milieu liquide, raison pour laquelle elle est appliquée à la leucémie (ou cancer du sang), qui est un cancer dit «liquide». Mais le principe de maladie résiduelle est le même pour tous les cancers, y compris les cancers dits «solides», comme ceux du poumon ou du sein. «La recherche scientifique étudie actuellement les possibilités d’utiliser cette méthode pour d’autres cancers. Par exemple, on pourrait détecter une tumeur maligne lorsqu’elle se dissémine dans le corps en circulant par le sang. C’est un important champ de recherche qui est plein de promesses», estime la Pre Laura Rubbia-Brandt, médecin-cheffe du Service de pathologie clinique.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/leucemie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">leucémie</a></li></ul></section> Fri, 12 Jan 2024 07:50:28 +0000 admin 2842 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/leucemies-mieux-detecter-les-rechutes#comments « Le dépistage a un impact énorme » https://pulsations.hug.ch/article/le-depistage-un-impact-enorme <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elodie Lavigne</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">François Wavre | lundi13</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/gynecologie" target="_blank">Service de gynécologie</a>, le Pr Patrick Petignat est responsable du <a href="https://www.hug.ch/centre-cancers/centre-donco-gynecologie" target="_blank">Centre d’oncogynécologie</a> des HUG. Il s’engage avec l’OMS dans le dépistage du cancer du col utérin dans le monde.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>"Je suis né par césarienne, ce qui était plutôt rare à l’époque", sourit Patrick Petignat. C’est ainsi qu’il commence à dérouler le fil de sa vie. Ce natif du Jura, fils d’un instituteur et d’une mère au foyer, ne se rêvait pas médecin. Il obtient son premier diplôme à l’École de commerce de Delémont. Puis, ce fan de Servette a des envies d’ailleurs : "J’ai grandi dans un village de 150 habitants. Je voulais vivre en ville." Il décroche son premier travail à la Société de Banque Suisse à Genève comme comptable. Mais à 22 ans, il apprend qu’il souffre d’un cancer : "J’ai cru que j’allais mourir."</p> <p>La maladie provoque une onde de choc : "Je me suis senti trahi par mon corps. Le cancer est comme un programme d’autodestruction", décrit-il. Il se plonge alors dans d’innombrables lectures afin de comprendre les mécanismes de la maladie. Les traitements aux HUG débutent. "J’ai su à ce moment-là que je voulais changer de métier." Tenté par la biologie, le médecin qui le soigne lui conseille plutôt la médecine, aux débouchés plus nombreux. Pendant trois ans, il suit des cours du soir pour avoir sa maturité, qui lui permettra d’entrer en Faculté de médecine. Parallèlement, il travaille à la Chemiserie centrale pour financer ses études.</p> <h2>Lutter contre le cancer</h2> <p>Il étudie la médecine à Lausanne, en étant cinq ans plus âgé que les étudiants et étudiantes de sa volée. Très vite, l’oncologie s’impose comme une évidence, de même que la chirurgie : "J’ai toujours aimé travailler avec mes mains.* C’est en Valais qu’il obtient son premier poste de médecin, c’est là aussi qu’il effectue sa thèse sur le cancer. La gynécologie, une discipline peu structurée à l’époque, est arrivée par hasard : "Pouvoir faire quelque chose pour les femmes qui ont un cancer, voilà ce qui m’attirait dans cette profession."</p> <p>Il part ensuite se spécialiser au Canada, avec sa femme et ses quatre enfants. Une destination qu’il avait en tête depuis longtemps : "Dans le Jura, nous avons reçu des indépendantistes québécois. Jeune, je suivais avec passion les mouvements pour l’Indépendance du Jura", se souvient-il. Il a la chance d’évoluer dans un grand centre où se pratique une médecine hautement spécialisée.</p> <p>À son retour, il crée aux HUG l’une des premières unités d’oncogynécologie de Suisse. Il soigne des cancers de l’ovaire et de l’utérus, notamment : "Le <a href="https://www.hug.ch/enfants-ados/sante-ados/vaccination-hpv" target="_blank">vaccin contre le papillomavirus humain</a> (HPV) est le plus grand succès qu’il y ait eu dans le domaine", s’enthousiasme-t-il. Il s’engage aussi, avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour la prévention du cancer du col utérin dans le monde : "Le dépistage a un impact énorme."  Aujourd’hui, cette maladie reste pourtant la première cause de mortalité par cancer chez la femme en Afrique subsaharienne, alors qu’elle se soigne. Très investi dans cette cause, le Pr Petignat mène des projets de recherche avec le Cameroun depuis trente ans. Au bénéfice d’une bourse du Fonds national suisse, il collabore étroitement avec des médecins de ce pays rencontrés à Genève. "C’était l’élite qui venait se former ici, grâce à des accords entre les HUG et le Ministère de la Santé du Cameroun. Avec le temps, nous avons tissé des liens."</p> <h2>Une médecine humaine et humanitaire</h2> <p>Chaque année, il donne la chance rare à des étudiants et étudiantes de Master de collaborer à ses recherches au Cameroun et de signer un article scientifique en étant premier auteur ou première autrice, à condition de passer un mois sur place à leurs frais. "En Suisse, nous pratiquons une médecine très technique, alors que là-bas, il y a peu de choses. C’est une médecine proche des gens. Cela les confronte à une autre réalité et les pousse à faire des choix. C’est très formateur", explique-t-il. Intarissable sur le sujet, il l’est aussi lorsqu’il s’agit de parler de l’avenir de sa discipline. Celui qui dit être arrivé à la tête de son service au gré des opportunités, aime travailler en équipe : "J’ai grandi dans une famille de quatre enfants." Pour se changer les idées, il pratique la course à pied, une passion qui l’anime depuis ses 11 ans : "Je fais chaque année un marathon, mais mon but n’est pas d’être le premier. C’est plus une façon de vivre, je dirais même mon antidépresseur."<br /><em>En savoir plus sur les projets humanitaires aux HUG : <span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><a href="https://www.hug.ch/gynecologie/projets-humanitaires" style="color:#0563c1; text-decoration:underline">www.hug.ch/gynecologie/projets-humanitaires</a></span></span></em></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2809" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2809" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>1964 </strong>: Naissance dans le Jura, dont il est un ambassadeur.<br /><strong>1996 </strong>: Diplôme de médecine à l’Université de Lausanne.<br /><strong>2006 </strong>: Spécialisation en oncologie gynécologique au Centre universitaire de Montréal.<br /><strong>2012</strong> : Chef du Service de gynécologie.<br /><strong>2022</strong> : Nommé responsable du Centre d’oncogynécologie.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/oncogynecologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Oncogynécologie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/gynecologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">gynécologie</a></li></ul></section> Thu, 26 Oct 2023 12:58:57 +0000 admin 2810 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/le-depistage-un-impact-enorme#comments Centre des cancers https://pulsations.hug.ch/article/centre-des-cancers <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Giuseppe Costa</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">ShutterStock</li></ul></section><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p> </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2569" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2569" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:60px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>15 000</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>situations de patients et patientes examinées depuis 2016.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2570" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2570" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:60px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>30 %</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>en provenance d’oncologues pratiquant hors des HUG.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2571" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2571" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:60px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>17</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>tumor boards pour couvrir tous les types de cancer.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2572" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-2572" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p style="text-align: center;"><strong>Plus d’informations :</strong> <a href="https://www.hug.ch/centre-cancers" target="_blank">www.hug.ch/centre-cancers</a></p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/tumeur" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">tumeur</a></li></ul></section> Sat, 01 Apr 2023 09:32:54 +0000 admin 2547 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/centre-des-cancers#comments Un diagnostic de précision à portée des médecins de ville https://pulsations.hug.ch/article-pro/un-diagnostic-de-precision-portee-des-medecins-de-ville <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Getty Images</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Regroupant un plateau technique de pointe et des disciplines médicales diversifiées, le <a href="https://www.hug.ch/medecine-genetique-laboratoire" target="_blank">Département diagnostique des HUG</a> offre un savoir-faire accessible à l’ensemble du réseau de ville, notamment dans le domaine de l’oncologie. </p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p paraeid="{08ea7080-07b8-415e-9487-46a35a4ed312}{214}" paraid="48237779">Maladie insidieuse dont les premiers symptômes sont souvent peu spécifiques, le cancer nécessite une exploration minutieuse lors de la démarche diagnostique. « Pour une oncologie de précision, il faut d’abord un diagnostic de précision. Cette première étape est primordiale pour la mise en place d’une prise en charge personnalisée », rappelle la Pre Laura Rubbia-Brandt, cheffe du Département diagnostique (DDiag) des HUG. </p> <p paraeid="{43cf1a1a-6186-4015-adba-592fa11fc72a}{7}" paraid="783435630">Remanié en 2019, le DDiag regroupe une pluralité d’expertises grâce aux services de radiologie, neuroradiologie diagnostique et interventionnelle, cybersanté et télémédecine, médecine génétique, médecine de laboratoire, médecine nucléaire et imagerie moléculaire, pathologie clinique, sciences de l’information médicale, et la plateforme des laboratoires de thérapie cellulaire et de transplantation. </p> <p paraeid="{43cf1a1a-6186-4015-adba-592fa11fc72a}{57}" paraid="141232992">Cette entité tient un rôle central dans l’investigation oncologique à travers trois étapes clés : proposer un diagnostic de précision, un pronostic de gravité et une aide au choix thérapeutique. « L’observation de l’altération du tissu cancéreux nous permet par exemple de déterminer les probabilités de réponse d’un individu à des thérapies ciblées », explique la Pre Rubbia-Brandt. </p> <p paraeid="{43cf1a1a-6186-4015-adba-592fa11fc72a}{85}" paraid="1349605914">Parfaite illustration de l’approche multidisciplinaire, le DDiag, par l’intermédiaire du Centre des cancers, offre à l’ensemble du réseau de ville une concentration de compétences et des personnalités issues de plusieurs disciplines, en plus d’un plateau technique de haut niveau. « C’est une façon intégrative de travailler autour des patients et patientes. L’oncologue voit une personne dans les yeux, nous, c’est sa maladie que nous regardons dans les yeux », ajoute l’experte. </p> <p paraeid="{43cf1a1a-6186-4015-adba-592fa11fc72a}{125}" paraid="664432029">Les médecins et oncologues en ville peuvent directement s’adresser au Département diagnostique des HUG pour solliciter un avis, bénéficier d’un soutien dans la prise en charge ou simplement recevoir une information éclairée sur les stratégies diagnostiques à disposition.</p> <p paraeid="{43cf1a1a-6186-4015-adba-592fa11fc72a}{149}" paraid="1849827350"><em>Pour contacter le Département diagnostique : <br />Secrétariat de la cheffe de département <br />Tél. : 022 372 49 68 /  Fax : 022 372 49 24<br /><a href="https://www.hug.ch/departement-diagnostique" target="_blank">www.hug.ch/departement-diagnostique</a></em></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2559" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2559" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p paraeid="{43cf1a1a-6186-4015-adba-592fa11fc72a}{229}" paraid="1638047994"><strong>Le Centre des cancers, une expertise multidisciplinaire </strong></p> <p paraeid="{43cf1a1a-6186-4015-adba-592fa11fc72a}{235}" paraid="405592568">Ouvert à chaque médecin présentant le cas d’un ou une patiente avec suspicion ou diagnostic avéré de cancer, le Centre des cancers réunit depuis 2010 les diverses compétences nécessaires à la prise en charge afin de proposer un parcours de soin personnalisé et optimal, du diagnostic à la stratégie thérapeutique. Organisé autour de tumor boards hebdomadaires, auxquels participe notamment le Département diagnostique, ce centre d’expertise permet la coordination de tous les services concernés, ainsi que la centralisation et la transmission des informations aux médecins traitants ou traitantes, ou aux médecins d’autres établissements de santé publics ou privés. </p> <p paraeid="{f8fb94b2-aa5c-4b6e-83dc-7f2a6837b5d3}{47}" paraid="1652109619"><em>Pour contacter le Centre des cancers : 022 372 95 77 </em></p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/medecin-de-ville" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">médecin de ville</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/diagnostic" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">diagnostic</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/innovation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">innovation</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/prise-en-charge" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prise en charge</a></li></ul></section> Mon, 27 Mar 2023 16:25:33 +0000 lbgb 2560 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/un-diagnostic-de-precision-portee-des-medecins-de-ville#comments