Pulsations - vaccinologie https://pulsations.hug.ch/mots-cles/vaccinologie fr « Enseigner permet d’avoir un impact sur les générations futures » https://pulsations.hug.ch/article/enseigner-permet-davoir-un-impact-sur-les-generations-futures <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Stéphany Gardier</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Nicolas Schopfer</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Nommée médecin responsable de l’Unité d’immunologie, vaccinologie et rhumatologie pédiatrique en 2023, la Dre Géraldine Blanchard Rohner mène en parallèle de nombreux projets de recherche. Elle met aussi un point d’honneur à enseigner auprès des jeunes professionnels et professionnelles de santé.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Toute jeune déjà, Géraldine Blanchard Rohner avait la certitude qu’elle travaillerait auprès des enfants. L’envie de devenir médecin est arrivée un peu plus tard, à l’adolescence. «J’envisageais aussi d’être enseignante», se souvient la quadragénaire qui, quelques dizaines d’années plus tard, a réussi à unir ces deux cordes à son arc tout en y ajoutant l’activité de chercheuse. «J’avais 20 ans quand le décès de mon amie, l’athlète Barbara Busser, m’a décidée à allier médecine et recherche. Elle est morte d’une <a href="https://www.hug.ch/atlas-sante/pathologie/meningite" target="_blank">méningite</a> foudroyante. Ce fut un choc terrible, j’ai trouvé cela tellement injuste que j’ai eu envie d’agir pour changer les choses», confie la Dre Blanchard Rohner.</p> <h2><img alt=" Dre Géraldine Blanchard Rohner" src="/sites/pulsations/files/images/dre_geraldine_blanchard_rohner_photo.jpg" style="float: right; width: 320px; height: 480px; margin-left: 5px; margin-right: 5px;" />Genève, Oxford, Vancouver</h2> <p>La jeune femme effectue ses études de médecine à Genève, puis s’envole pour le Royaume-Uni en vue de réaliser une thèse de sciences dans l’<em>Oxford Vaccine Group</em>, dirigé par le Pr Andrew Pollard, sommité dans le domaine de la vaccinologie. Après trois ans de recherche sur l’immunité conférée par la vaccination contre les méningites chez les enfants, Géraldine Blanchard Rohner obtient son doctorat et revient à Genève pour entamer sa spécialisation de pédiatrie.</p> <p>Au même moment, elle commence aussi sa vie de maman, sa première fille étant née à la fin de son doctorat. «Ayant été enfants uniques, mon mari et moi avons toujours eu le projet d’une grande famille», confie la médecin qui a aujourd’hui trois enfants, nés à trois ans d’intervalle les uns des autres. Des années intenses, durant lesquelles le couple jongle entre obligations familiales et professionnelles, avec quelques déménagements pour corser le tout. En 2011, la famille part pour Zurich où Géraldine Blanchard Rohner rejoint l’Hôpital des enfants. Puis, sept ans plus tard, après avoir validé sa spécialisation d’immunologie et allergologie, direction Vancouver. «Travailler dans un grand centre tel que l’Hôpital des enfants de l’Université de la Colombie-Britannique, qui reçoit des patients et patientes de tout le pays, m’a permis de voir des cas de maladies rares auxquels je n’aurais jamais été confrontée en Suisse. Cela était très important pour approfondir mes connaissances en immunologie et rhumatologie pédiatriques», explique la médecin.</p> <h2>Consultation innovante</h2> <p>Au moment où la <a href="https://www.hug.ch/covid/epidemie-covid-19-aux-hug" target="_blank">pandémie de Covid-19</a> éclate, elle est de retour aux HUG, au sein de ce qui est alors l’<a href="https://www.hug.ch/centre-de-vaccinologie" target="_blank">Unité d’immunologie-vaccinologie</a>, dirigée par la Pre Claire-Anne Siegrist. «Nous avons vu des parents complètement perdus face à tout ce qu’ils pouvaient entendre sur le vaccin. Certains avaient par exemple peur qu’il contienne une puce électronique», se souvient Géraldine Blanchard Rohner. Une fois la crise passée, la spécialiste décide, avec sa consœur la Dre Laure Pittet, de créer une consultation innovante destinée aux parents dits «vaccino-hésitants». «Nous avons constaté que lorsque nous écoutions ces peurs, un dialogue devenait possible. Cela prend beaucoup de temps, mais s’avère crucial», souligne celle qui assure aussi beaucoup de formations pour les professionnels et professionnelles de santé. «J’aime beaucoup enseigner, surtout la vaccinologie, une passion que m’a transmise la Pre Siegrist ! Je ne refuse jamais d’aller donner un cours sur le sujet, car cela peut avoir un impact sur la santé des générations futures.»</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3375" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3375" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><ul> <li>1979 : Naissance à Genève.</li> <li>2005 : Diplôme de médecine à Genève.</li> <li>2009 : Obtention d’un doctorat de sciences en immunologie et vaccinologie à l’Université d’Oxford, Royaume-Uni.</li> <li>2014 : Spécialisation en pédiatrie.</li> <li>2018 : Spécialisation en immunologie et allergologie et séjour de perfectionnement à l’Hôpital des enfants de l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver, Canada.</li> <li>2023 : Responsable de l’<a href="https://enfants-ados.hug.ch/specialites-medicales-chirurgicales/vaccinologie-pediatrique" target="_blank">Unité d’immunologie, vaccinologie et rhumatologie pédiatrique</a>.</li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/enseignement" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">enseignement</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/vaccinologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">vaccinologie</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/dre-geraldine-blanchard-rohner" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Dre Géraldine Blanchard Rohner</a></li></ul></section> Tue, 01 Apr 2025 08:53:00 +0000 admin 3376 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/enseigner-permet-davoir-un-impact-sur-les-generations-futures#comments Le Covid-19 défie l’immunité https://pulsations.hug.ch/article/le-covid-19-defie-limmunite <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elodie Lavigne</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">iStockphoto</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>À l’heure de la troisième dose, la Dre Christiane Eberhardt, médecin adjointe au Centre de vaccinologie des HUG, fait le point sur la capacité de l’organisme à se défendre contre les infections.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>La pandémie de Covid-19 a mis sur le devant de la scène l’un des systèmes centraux du corps humain, chargé d’en assurer sa survie : le système immunitaire. Comment notre organisme se défend-il contre les agents infectieux et en particulier contre le Covid-19 ? «Il y a deux axes d’immunité. Le premier, très rapide, se met en place dans les minutes et heures suivant l’infection ou le vaccin. Cette réaction innée du système immunitaire active les mécanismes de l’inflammation, à l’origine de la fièvre, d’une perte d’appétit, de maux de tête, etc. Elle prépare une réponse immunitaire spécifique à l’agent responsable de l’infection», répond la Dre Christiane Eberhardt, médecin adjointe au <a href="https://www.hug.ch/centre-de-vaccinologie">Centre de vaccinologie</a>. Cette réponse adaptative, qui intervient dans un second temps, se traduit, entre autres, par l’activation des lymphocytes, dont il existe deux types. Les lymphocytes T se chargent par exemple de tuer les cellules infectées, tandis que les lymphocytes B s’occupent de produire des anticorps spécifiques. Après l’infection ou la vaccination, ils persistent comme cellules « mémoire », qui s’activent et se multiplient très rapidement lors d’une réinfection ou d’un rappel vaccinal.</p> <h2>L’immunité locale, cette inconnue</h2> <p>Comment savoir si notre organisme est protégé face au Covid-19 ? Il reste difficile de répondre à cette question, explique la Dre Eberhardt : « Il est possible de mesurer, dans le sang, le taux d’anticorps spécifiques. Ils sont la preuve, telle une cicatrice, que l’on a été infecté ou vacciné. Certains d’entre eux peuvent neutraliser le virus, soit l’empêcher d’entrer dans nos cellules et de nous infecter. Quant aux cellules T, elles jouent probablement davantage un rôle dans la protection contre une maladie sévère une fois que nous sommes infectés et sont moins sensibles aux différences entre les variants. » Mais cela ne reflète pas forcément ce qui se passe localement dans nos muqueuses. Pour connaître notre immunité locale – qui protège d’être porteur ou porteuse du virus ou de le transmettre –, il faudrait mesurer les anticorps et les cellules spécifiques présents à l’endroit même de l’infection, dans les voies respiratoires. « Or nous ne savons pas trop le faire à large échelle », explique la spécialiste.</p> <p>C’est pourquoi le <em><a href="https://www.hug.ch/covid/vaccination" target="_blank">vaccin</a></em> – en plus des gestes barrière – reste la seule arme de prévention contre le Covid-19. « Il permet d’éviter les formes graves, mais pas d’éradiquer la maladie. Nous devons vivre avec », conclut la Dre Eberhardt.<br /> </p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/covid-19" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Covid-19</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/immunite" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">immunité</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/vaccinologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">vaccinologie</a></li></ul></section> Sat, 01 Jan 2022 16:34:28 +0000 Anonyme 1884 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/le-covid-19-defie-limmunite#comments