Pulsations - hospitalisation https://pulsations.hug.ch/mots-cles/hospitalisation fr Prévenir le syndrome post-soins intensifs https://pulsations.hug.ch/article-pro/prevenir-le-syndrome-post-soins-intensifs <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Depuis mars 2025, une équipe médico-soignante de l’Unité de soins intensifs pédiatriques propose un suivi trois mois après une hospitalisation. L’objectif : accompagner les jeunes patients et patientes, ainsi que leur entourage, face au PICS-p, un syndrome encore méconnu.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>« Même lorsqu’elle ne dure que 48 heures, une hospitalisation en soins intensifs n’est pas anodine et peut avoir un impact important sur l’enfant et ses proches », constate la Dre Claire Morice, médecin intensiviste pédiatrique aux HUG. Bien que d’abord décrit chez les adultes dans la littérature scientifique, le syndrome PICS-p (post-intensive care syndrome – pediatric) touche également les plus jeunes. Ainsi, 80 % de la population pédiatrique serait concernée lors d’une hospitalisation de plus de 48 heures en soins intensifs.</p> <p>Survenant dans les semaines, mois, voire années suivant le passage à l’hôpital, le PICS se définit par des répercussions dans plusieurs domaines : santé physique, psychologique, cognitive et sociale. Ses manifestations revêtent différentes formes chez l’enfant : fonte musculaire, fatigue chronique, troubles de la concentration et de la mémoire, difficultés dans les nouvelles acquisitions à l’école, anxiété, dépression, difficultés relationnelles, perturbation du sommeil, entre autres. « Chez les adultes, il affecte le plus souvent les sphères psychologique et professionnelle, menant parfois à la dépression ou encore à la perte de l’emploi », souligne Lucile Revel, infirmière spécialisée en soins intensifs pédiatriques. Bien que chaque hospitalisation puisse exposer au PICS, il existe des facteurs prédisposants, tels que le jeune âge, la durée du séjour ou encore la gravité de la pathologie.</p> <h2>Une première en Suisse</h2> <p>Sous-diagnostiqué chez l’enfant, le PICS-p bénéficie depuis mars 2025 d’<a href="https://enfants-ados.hug.ch/consultation-pics-p" target="_blank">une consultation dédiée innovante aux HUG</a>. Au-delà de son objectif diagnostique, elle peut accompagner les personnes concernées vers une prise en charge adaptée et une amélioration de la qualité de vie.</p> <p>Après la prise des constantes et l’évaluation d’un éventuel stress post-traumatique, un temps d’échange avec l’enfant et ses parents est proposé. « L’équipe médico-soignante de l’unité est la mieux placée pour comprendre ce vécu. Cette histoire commune est mise en valeur à travers un carnet de vie réalisé durant l’hospitalisation, qui permet de réinvestir cet épisode sous un angle de vue différent pendant les consultations », explique la Dre Claire Morice.</p> <h2>Sensibiliser le corps médical</h2> <p>D’après les observations, l’environnement des soins intensifs est une variable commune à la plupart des cas de PICS. La consultation vise donc également à évaluer les effets de cette prise en charge et à ajuster les pratiques pour réduire les facteurs de risque. « Aujourd’hui, la littérature définit la qualité des soins intensifs non pas à son taux de mortalité, mais à la qualité de vie après le passage en soins intensifs », conclut Lucile Revel.</p> <p><strong>Contact de la consultation</strong> : <a href="mailto:suivipicsp@hug.ch">suivipicsp@hug.ch</a></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3475" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3475" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Sensibiliser les professions médicales</h2> <p>Des supports et des ateliers d’information sont en cours de développement pour que tout professionnel ou professionnelle de santé devienne un maillon de détection de ce syndrome.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/pediatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">pédiatrie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/soins-intensifs" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">soins intensifs</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li></ul></section> Tue, 20 May 2025 09:22:13 +0000 lbgb 3476 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/prevenir-le-syndrome-post-soins-intensifs#comments Accueillir les personnes cérébrolésées https://pulsations.hug.ch/article/accueillir-les-personnes-cerebrolesees <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Yseult Théraulaz</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Julien Gregorio</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>L’Hôpital de Bellerive dispose désormais de quatre lits pour soigner, sur le long terme, ces patients et patientes aux besoins particuliers. Sans oublier leurs proches qui peuvent bénéficier d’un soutien.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Après un accident de la route, par exemple, certaines victimes souffrent de graves lésions cérébrales. Elles se retrouvent alors dans un état de veille minimal ou végétatif. Ces personnes nécessitent des soins et une surveillance 24 heures sur 24, malheureusement souvent à vie.</p> <p>Pour accueillir ces patients et patientes gravement cérébrolésées dans les meilleures conditions possibles, l’<a href="https://www.hug.ch/lhopital-de-bellerive" target="_blank">Hôpital de Bellerive</a> a inauguré, en mars dernier, une <a href="https://www.hug.ch/actualite/personnes-gravement-cerebrolesees-nouveau-lieu-soins-sejour-lhopital-bellerive" target="_blank">nouvelle unité dotée de quatre lits</a>. «Par le passé, il n’y avait pas de structure adéquate pour ces personnes. Elles sont, pour la plupart, jeunes et ont besoin de soins techniques et de personnel spécifiquement formé», explique le Dr Christian Thomas, médecin adjoint au Service de médecine interne et réadaptation de l’Hôpital de Bellerive. Et le Dr Mauro Oliveira Pinto Silva, médecin adjoint au Service de réadaptation et gériatrie à l’Hôpital de Bellerive, de préciser : «Ces personnes restent longtemps à l’hôpital en attente d’un placement définitif éventuellement dans un EMS ou à domicile, lorsque c’est possible. Désormais, elles sont accueillies dans des chambres spacieuses et adaptées techniquement à leurs besoins. En outre, celles-ci sont personnalisables par la famille. Un ou une proche peut aussi y dormir confortablement.»</p> <p style="text-align: center;"><img alt="lit de soins pour les personnes cérébrolésées" src="/sites/pulsations/files/images/p24-03_actu_personnes_cerebrolesees_image_01_bd.jpg" style="width: 715px; height: 476px;" /></p> <h2>Équipement spécifique</h2> <p>Les personnes hébergées dans cette unité sont nourries par sonde et ont souvent subi une trachéotomie. Elles ne peuvent ainsi ni se mouvoir ni s’exprimer. Leur chambre dispose donc d’un équipement adapté. «Par exemple, leur lit peut être placé à la verticale. Mettre le ou la patiente dans cette position est très important pour éviter les calculs rénaux, les infections pulmonaires, améliorer le retour veineux, entre autres. Tout est ergonomique pour les personnes concernées et le personnel soignant», explique Isabelle Pegatoquet Dufournet, infirmière responsable d'équipe de soins.</p> <h2>Véritable projet de soins</h2> <p>Plusieurs corps de métier sont appelés à intervenir auprès de cette patientèle particulière : neuropsychologues, ergothérapeutes ou encore logopédistes. L’unité dispose aussi d’une baignoire thérapeutique pour soulager les douleurs et de dispositifs permettant une stimulation visuelle et auditive. «Nous avons un véritable projet de soins pour assurer le meilleur confort possible à ces personnes et à leurs proches», poursuit le Dr Oliveira Pinto Silva. Un avis partagé par son collègue, le Dr Thomas : «La famille est toujours en souffrance, même si l’accident est survenu des mois ou des années plus tôt. Cette unité leur apporte un soutien psychologique. Les proches peuvent aussi participer à des séances de groupe avec d’autres familles qui sont dans la même situation.» Et Isabelle Pegatoquet Dufournet de conclure : «C’est un grand défi émotionnel que de soigner des personnes avec lesquelles il n’est pas possible d’avoir de véritables interactions. Les familles nous font confiance et elles nous aident à mieux comprendre leur proche. Cela donne du sens à ce que nous faisons.»</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3036" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-3036" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Un projet inédit</h2> <p><img alt="dispositif d'accueil des personnes cérébrolésées " src="/sites/pulsations/files/images/p24-03_actu_personnes_cerebrolesees_image_02_bd.jpg" style="margin-left: 5px; margin-right: 5px; float: left; width: 300px; height: 200px;" />Ce nouveau dispositif d’accueil des personnes cérébrolésées a été rendu possible grâce à un double financement. Les 80% du budget proviennent de la <a href="https://www.fondationhug.org/" target="_blank">Fondation privée des HUG</a>, les 20 % restants d’un fonds privé découlant de l’histoire personnelle du donateur.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3037" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3037" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>«J’ai l’impression de me rendre chez mon frère, plutôt qu’à l’hôpital»</h2> <p>Miriam passe beaucoup de temps à l’Hôpital de Bellerive. Son frère aîné y a été admis il y a quatre ans après un long parcours entre différents services hospitaliers et des centres de rééducation. «Il a eu un grave accident en 2017. Il reconnaît les visages de ses proches, il interagit avec nous par ses sourires, mais il ne parle pas et est alimenté par sonde.» Admis en mars dans la nouvelle unité, l’aîné d’une fratrie de six enfants bénéficie d’une chambre spacieuse et décorée par sa famille. «Désormais, lorsque je lui rends visite, j’ai l’impression d’aller chez lui et non à l’hôpital. Le fait d’avoir personnalisé la chambre lui a fait du bien à lui autant qu’à nous. Comme elle est plus spacieuse, nous sommes tous plus à l’aise», conclut Miriam.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/lesions-cerebrales" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">lésions cérébrales</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hopital-de-bellerive" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Hôpital de Bellerive</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/personnes-cerebrolesees" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">personnes cérébrolésées</a></li></ul></section> Mon, 01 Jul 2024 08:41:00 +0000 admin 3038 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/accueillir-les-personnes-cerebrolesees#comments « Le lupus ne m’empêche plus de vivre ma vie » https://pulsations.hug.ch/article/le-lupus-ne-mempeche-plus-de-vivre-ma-vie <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Anna Bonvin</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Hervé Annen</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Pour Emily Darko-Sarkwa, 18 ans était l’âge de tous les possibles. La Genevoise était loin de se douter que dans son cas, il serait synonyme de lourdes contraintes. En février 2022, elle apprend qu’elle souffre d’un <a href="https://pulsations.hug.ch/article/le-lupus-ne-mempeche-plus-de-vivre-ma-vie#lupus">lupus érythémateux systémique</a>.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Jambes enflées, malaises à répétition… Quand le diagnostic tombe, la santé d’Emily se dégrade déjà depuis plusieurs mois. Dès lors, elle doit s’accommoder de nombreuses restrictions. Finies les oranges qu’elle adore ou la tomate cuisinée à toutes les sauces. « Malgré cela, j’étais plutôt optimiste. Il s’agissait simplement de compromis pour ne pas empirer mon état. Mais je ne réalisais pas encore à quel point cette maladie allait impacter ma vie », raconte la collégienne.</p> <h2>Hospitalisations à la chaîne</h2> <p>Car très vite, les hospitalisations commencent. La première fois, Emily reste une semaine à l’hôpital. Mais à peine sortie, elle y retourne en urgence, le lendemain, cette fois-là pour plus de six semaines. « Je pensais qu’une fois le traitement commencé, la vie reprendrait comme avant. Mais je me trompais. » Alors en troisième année de collège, la jeune femme ne peut bientôt plus suivre le rythme scolaire. « La maladie pesait très lourd sur mon moral. Je me posais des tas de questions : pourquoi moi ? Était-ce de ma faute ? »</p> <h2>Le soutien des infirmières</h2> <p>Durant cette période difficile, Emily a pu compter sur une aide précieuse : celle des infirmières du <a href="https://www.hug.ch/immunologie-allergologie" target="_blank">Service d’immunologie et allergologie</a> des HUG, qui assurent un suivi spécialisé pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes. « Dès le premier rendez-vous, elles ont été là pour me soutenir et me guider », raconte Emily. Spécificité des HUG, cette prise en charge personnalisée s’est poursuivie tout au long du traitement, prenant successivement la forme de séances d’éducation thérapeutique, d’aide à la gestion des émotions ou de sessions de relaxation. « Je suis extrêmement reconnaissante envers les infirmières du service. Elles m’ont non seulement permis de comprendre ce qui m’arrivait, mais aussi d’envisager un futur dans lequel j’aurais appris à vivre avec ma maladie », explique la jeune femme.</p> <h2>Apprendre à connaître ses limites</h2> <p>Aujourd’hui, Emily va beaucoup mieux. Sa dernière hospitalisation remonte à octobre dernier et, après une reprise progressive, elle est maintenant de retour à temps plein sur les bancs d’école. « Je repasse ma troisième année et, après une si longue interruption, il est un peu difficile de rattraper mon retard. Mais je m’accroche », déclare la jeune femme, qui apprend à composer avec son lupus au quotidien. « La maladie s’est bien allégée, cependant elle est toujours présente. Je me suis habituée à ce nouveau style de vie en apprenant à connaître mes limites. »</p> <h2>L’importance de s’écouter</h2> <p>Emily doit, bien plus que les autres, rester à l’écoute de son corps. « Le lupus s’accompagne d’une grande fatigue, due non seulement à la maladie, mais également aux traitements. Bien me reposer est donc absolument nécessaire. » Et si son suivi médical s’est maintenant espacé, Emily peut toujours compter sur le soutien des infirmières du Service d’immunologie et allergologie. « J’ai une totale confiance en elles. Ainsi, lorsque je m’emmêle dans mes prescriptions ou que je vais moins bien, je les appelle. »</p> <h2>Objectif : vivre sa vie à fond</h2> <p>Le futur ? Emily le voit d’un œil optimiste. « Je tente juste de vivre ma vie à fond, tout en sachant quand il faut doser. Il y a des jours plus difficiles, mais la plupart du temps, ça va super. Cet hiver, par exemple, je suis partie en vacances avec ma meilleure amie et je fais même de petits jobs le week-end. Maintenant, le lupus ne m’empêche plus de vivre ma vie », conclut-elle.</p> <p><em><strong><a id="lupus" name="lupus"></a>Lupus érythémateux systémique (LES) :</strong> maladie inflammatoire chronique dans laquelle le système immunitaire attaque par erreur les cellules saines du corps, le LES peut toucher n’importe quel organe. Fièvre, fatigue, douleurs musculaires… ses symptômes sont multiples, mais les plus caractéristiques sont l’apparition d’une tache rouge en forme de papillon sur les joues ainsi que des douleurs articulaires inflammatoires. S’il n’existe pas de traitement pour guérir le lupus, il est en revanche possible d’agir sur ses symptômes et sur les mécanismes immunologiques sous-jacents.</em><br /> </p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/lupus" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Lupus</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/maladie-inflammatoire" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">maladie inflammatoire</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li></ul></section> Tue, 25 Jul 2023 12:31:19 +0000 admin 2657 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/le-lupus-ne-mempeche-plus-de-vivre-ma-vie#comments Dans les cuisines des HUG https://pulsations.hug.ch/article/dans-les-cuisines-des-hug <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Anna Bonvin</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Jordi Ruiz Cirera</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Cuisiner pour le plus grand hôpital universitaire de Suisse ne s’improvise pas. Ici, les marmites fument 365 jours par année et 1000 repas sont préparés chaque jour. Bienvenue dans le Service restauration des HUG, où l’alimentation est considérée comme un soin intégré à la prise en charge globale.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Aux HUG, les 350 membres du service de restauration ne ménagent pas leur peine pour gâter les patients et patientes de l’hôpital. En 2022, l’équipe leur a ainsi cuisiné pas moins de 1 900 000 repas, sans compter l’activité des nombreux restaurants des HUG et les livraisons effectuées pour l’institution genevoise de maintien à domicile (imad). « Nos menus doivent être diététiques et variés, adaptés aux exigences médicales, sociétales, écologiques et économiques. Et surtout, ils doivent être bons ! », explique Ivan Coullet, chef du Service restauration des HUG.</p> <h2>Du XXL…</h2> <p>Derrière chaque repas servi en chambre se cache une logistique millimétrée. Tout commence sur le site principal des HUG, Cluse-Roseraie, bien avant que le soleil ne se lève. Devant une bâtisse de laquelle s’échappe un fumet odorant, des dizaines de camions, principalement des producteurs genevois, déchargent chaque matin les matières premières pour les cuisines. Elles sont ensuite acheminées au deuxième étage, dans l’Unité centrale de production et de distribution (UCPD), une cuisine XXL assurant la majorité des repas servis aux patients et patientes, mais aussi ceux du personnel ainsi que les livraisons à domicile effectuées par l’imad : « Ici, nous allions une cuisine traditionnelle à des outils industriels. Nous préparons 10 000 repas par jour, qui sont ensuite distribués sur les différents sites des HUG et servis dans la semaine », indique Stéphane Galéazzi, responsable du secteur UCPD.</p> <h2>… au XXS</h2> <p>Pour compléter le travail de la cuisine centrale, chaque site des HUG comporte également une unité de finition dans laquelle est cuisiné tout ce qui ne peut l’être par avance, comme les salades ou les pâtisseries. C’est là que sont également préparés les repas soumis à des régimes médicaux spécifiques. Sans sel, pauvre en fibres, haché, mixé… Les cuisinières et cuisiniers en diététique travaillent cette fois à l’assiette près pour satisfaire au mieux les exigences médicales tout en conservant la saveur originelle des plats.</p> <h2>1100 repas personnalisés</h2> <p>Une fois cuisiné, chaque repas servi en chambre est également dressé sur mesure. Comme chaque matin, aux alentours de 9h30, les postes de l’Unité de finition de Cluse-Roseraie se vident et le personnel se répartit autour d’un long tapis roulant : trois fois par jour, une vingtaine de collaboratrices et collaborateurs préparent ainsi 1100 repas en moins d’une heure et demie, qui seront servis aux patientes et patients des bâtiments principaux des HUG. Le silence règne dans la salle, la cadence est soutenue. Banane ou yoghourt, viande ou tofu, les repas sont composés sur mesure d’après une fiche personnalisée placée en tête de chaque plateau détaillant les régimes médicaux spécifiques ainsi que les préférences culinaires de chaque patient ou patiente. Chargés sur des chariots qui les réchaufferont à l’heure programmée, les plateaux disparaissent ensuite dans les méandres sinueux des tunnels des HUG, direction les unités de soin.</p> <h2>Un repas dégusté… et une vaisselle à nettoyer</h2> <p>Le repas est finalement servi en chambre par le personnel soignant ou, grande nouveauté, par le personnel hôtelier des HUG. Celui-ci se charge des tâches d’intendance de 150 lits de l’hôpital, permettant ainsi de diminuer la charge de travail du personnel soignant (lire témoignage). Une fois le repas terminé, les 1100 plateaux utilisés sont réexpédiés en cuisine où, en à peine une heure, les laveries accompliront la prouesse de tous les nettoyer pour que jamais la vaisselle propre ne vienne à manquer aux HUG.<br /> </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2686" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2686" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Menu à choix</h2> <p>En plus du menu du jour, se déclinant selon tous les régimes alimentaires, les cuisines des HUG proposent aussi plusieurs alternatives afin que tous les goûts soient satisfaits. Si le steak haché de bœuf servi à midi ne convient pas, il est ainsi possible d’opter pour un filet de poisson vapeur, une omelette aux fines herbes ou encore du tofu grillé au citron. De l’entrée au dessert, chaque repas est adaptable afin qu’il reste pour toutes et tous un moment de plaisir. Ce projet a été mis en place avec le soutien de la <a href="https://www.fondationhug.org/" target="_blank">Fondation privée des HUG</a>.<br /> </p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2687" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2687" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><em><strong>Témoignage</strong></em></p> <p><strong>ELIANYS MARIN SAGO, agente hôtelière</strong></p> <h2>« L’important est de donner et recevoir des sourires ! »</h2> <p>« Le service hôtelier est une nouveauté aux HUG. Je trouve ma place au sein de l’hôpital, petit à petit. Venant de l’hôtellerie traditionnelle, j’ai dû adapter ma pratique au secteur hospitalier. Ce que je retiens principalement, c’est l’importance de donner et recevoir des sourires, car être à l’hôpital est rarement un moment plaisant pour les patientes et patients. »<br /> </p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2688" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2688" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><em><strong>Témoignage</strong></em></p> <p><strong>ROMAIN BERLIOZ, cuisinier en diététique</strong></p> <h2>« Une condition médicale particulière n’empêche pas de bien manger ! »</h2> <p>« À la cuisine diététique, notre mission est d’adapter le menu du jour au régime de chaque patient ou patiente, tout en essayant de s’en écarter le moins possible. Aujourd’hui, par exemple, nous servons une salade de betteraves retexturisées. Le goût et la texture sont presque identiques, mais cette version convient aux personnes ne pouvant pas mastiquer les aliments. Une condition médicale particulière n’empêche pas pour autant de bien manger ! »<br /> </p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cuisines" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Cuisines</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/alimentation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">alimentation</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li></ul></section> Mon, 24 Jul 2023 13:10:56 +0000 admin 2690 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/dans-les-cuisines-des-hug#comments Neurochirurgie: une chambre à part https://pulsations.hug.ch/article/neurochirurgie-une-chambre-part <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Laetitia Grimaldi</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Louis Brisset</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Conçue pour des personnes cérébrolésées – ayant subi un traumatisme crânien par exemple –, la chambre inaugurée en janvier dernier au sein du Service de neurochirurgie est sans précédent. Son ambition : allier innovation, sécurité et confort pour répondre à des besoins très spécifiques.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Une personne sortant du coma, une autre d’un <a href="https://www.hug.ch/accident-vasculaire-cerebral" target="_blank">accident vasculaire cérébral</a>, une autre encore d’un traumatisme crânien sévère : toutes traversent un état d’extrême fragilité, tant cérébrale que physique et psychologique. Dès lors, durant leur hospitalisation, chaque détail compte pour assurer leur confort et sécurité. D’où l’idée de Christine Dégremont, infirmière responsable de l'unité 2AL du <a href="https://www.hug.ch/neurochirurgie" target="_blank">Service de neurochirurgie</a> : « Après quinze années passées au chevet de personnes cérébrolésées, j’ai réfléchi à des équipements qui pourraient les aider, les protéger, mais également soulager le travail des soignantes et soignants. En effet, certains actes en apparence anodins, comme un suivi régulier du poids, peuvent devenir une véritable épreuve physique, tant pour ces personnes qui ne peuvent pas encore se lever que pour l’équipe médicale. »</p> <h2>Éclairage LED et équipement audio Bluetooth</h2> <p>Des heures de travail et un dossier bien préparé plus tard, la « chambre pour patientes et patients cérébrolésés » a vu le jour en janvier dernier, grâce au financement de la <a href="https://www.fondationhug.org/" target="_blank">Fondation privée des HUG</a>. « La pièce a été pensée pour ajuster les stimulations visuelles et auditives à l’état de santé et d’éveil de la personne, faciliter les soins ou encore l’accès aux sanitaires », détaille Christine Dégremont.</p> <p>Autant d’adaptations rendues possibles notamment grâce à un variateur de lumière, un système d’éclairage LED projetant couleurs et stimuli visuels sous forme d’aurores boréales par exemple, un équipement audio Bluetooth, un lit permettant d’asseoir et de peser la personne ou encore des W.-C. électriques et une salle de bains entièrement adaptée.</p> <h2>Sécurité au cœur du projet</h2> <p>« La notion de sécurité a été un élément central du projet », poursuit l’infirmière. Tout choc doit absolument être évité. « Suite à une <a href="https://www.hug.ch/accident-vasculaire-cerebral/qu-est-qu-avc-ait" target="_blank">hémorragie cérébrale</a> par exemple, certaines personnes ont subi une craniectomie, autrement dit une ablation d’une partie de la boîte crânienne. Le cerveau est alors dans un état d’extrême vulnérabilité », explique Christine Dégremont. Pour limiter tout risque de chute, la chambre a donc été désencombrée et le mobilier adapté. Table, chaises et armoire métallique habituelles ont ainsi été remplacées par un bureau rabattable contre le mur et réglable en hauteur, des poufs et un tapis en mousse, et des rangements optimisés. À noter que le lit lui-même s’est mué en allié sécurité : « Les bords du matelas ont été dotés de détecteurs de mouvement alertant l’équipe soignante si la personne s’apprête à se lever. Ainsi, nous pouvons arriver tout de suite et l’accompagner dans ses déplacements », détaille l’infirmière.</p> <p>Partenaires clés du processus de rétablissement, les proches ont également été pris en compte dans le projet de la chambre, comme le détaille Christine Dégremont :                  « Lorsqu’une personne est dans le coma ou polytraumatisée, leur présence est extrêmement précieuse. Pour améliorer le confort, nous avons prévu un vrai lit rabattable, intégré dans la paroi de la chambre la journée et que l’on peut descendre le soir. »</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2148" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2148" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Témoignage : « Une vraie aide à la rééducation »</h2> <p>Aujourd’hui en réadaptation à Beau-Séjour, Geoffrey, jeune homme victime d’un grave accident de la route, a été le premier patient accueilli dans ce nouvel espace : « Elle est super cette chambre, conviviale, assez vaste pour circuler en fauteuil roulant sans se cogner partout. Une barre de son permet d’écouter sa propre musique et il y a même un lit intégré pour qu’un ou une proche puisse rester dormir sur place. Tout cela peut paraître anodin, mais fait beaucoup de bien au moral. C’est une vraie aide à la rééducation. »</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2152" class="node node-content-gallery-bloc node-promoted article even node-default clearfix" about="/content/gallerybloc-2152" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-galleybloc-images field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><a href="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/p22-03_actu_chambre_neuro_web_photo_01_1.jpg?itok=Wz2eFgWF" title="" class="colorbox" data-colorbox-gallery="gallery-node-2152-kSko-3O9A8A" data-cbox-img-attrs="{&quot;title&quot;: &quot;&quot;, &quot;alt&quot;: &quot;chambre neurochirurgie&quot;}"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-gallery-800x600" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/p22-03_actu_chambre_neuro_web_photo_01_1.jpg?itok=Wz2eFgWF&amp;c=43d55920faad465daafbceace0a88dae" alt="chambre neurochirurgie" title="" /></a></figure><figure class="clearfix field-item odd"><a href="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/p22-03_actu_chambre_neuro_web_photo_03_1.jpg?itok=DKfGPTLV" title="" class="colorbox" data-colorbox-gallery="gallery-node-2152-kSko-3O9A8A" data-cbox-img-attrs="{&quot;title&quot;: &quot;&quot;, &quot;alt&quot;: &quot;chambre neurochirurgie&quot;}"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-gallery-800x600" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/p22-03_actu_chambre_neuro_web_photo_03_1.jpg?itok=DKfGPTLV&amp;c=9d50e4569a709a222188d82817a66165" alt="chambre neurochirurgie" title="" /></a></figure></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/neurochirurgie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">neurochirurgie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/traumatisme-cranien" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">traumatisme crânien</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li></ul></section> Fri, 22 Jul 2022 14:37:37 +0000 admin 2137 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/neurochirurgie-une-chambre-part#comments Des élèves comme les autres grâce aux robots https://pulsations.hug.ch/article/des-eleves-comme-les-autres-grace-aux-robots <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clément Etter</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">DR</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Faciles à utiliser, ces petits robots de téléprésence permettent aux enfants de conserver un lien scolaire et social lors d’une hospitalisation longue ou d’absences à répétition. Une aide précieuse pour les jeunes élèves.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Une maladie importante ou chronique impose souvent à des enfants une hospitalisation de longue durée, à répétition ou du repos à domicile. Cet isolement, tout comme leur état, les empêche de se rendre à l’<a href="https://www.hug.ch/enfants-ados/ta-journee-lhopital" target="_blank">école</a>. Désormais, des robots de téléprésence sont proposés aux enfants du primaire afin de retrouver le chemin – virtuel – de la salle de cours. « Quand j’ai découvert ces robots permettant de maintenir le niveau scolaire et le lien social des enfants, j’ai proposé de les utiliser au service de pédiatrie », raconte Emily Turrettini, donatrice ayant acquis ces robots. Elle accompagne depuis le projet, en collaboration avec les <a href="https://www.hug.ch/" target="_blank">HUG</a>, le <a href="https://www.ge.ch/organisation/departement-instruction-publique-formation-jeunesse-dip#:~:text=Autorit%C3%A9s-,D%C3%A9partement%20de%20l'instruction%20publique%2C%20de%20la%20formation,et%20de%20la%20jeunesse%20(DIP)&amp;text=Le%20d%C3%A9partement%20de%20l'instruction,de%20favoriser%20leur%20d%C3%A9veloppement%20harmonieux." target="_blank">Département de l’instruction publique (DIP)</a> et l’<a href="https://www.arfec.ch/" target="_blank">Association romande des familles d’enfants atteints d’un cancer (ARFEC)</a>.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2218" class="node node-content-image-and-text article odd node-default clearfix" about="/content/imageandtext-2218" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/p22-03_actu_robots_web_photo_03_1.jpg?itok=eMwSR6Op&amp;c=41af0c125e7206b4bf1074d70cedc1c3" alt="Le robot AV-1 en salle de classe" title="Le robot AV-1 participe au cours" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Posé dans une salle de classe, le robot AV-1 (pour avatar) filme le cours grâce à une petite caméra et un microphone disposés sur sa tête et le retransmet en direct sur une tablette. « Depuis l’hôpital ou le domicile, l’enfant contrôle la vidéo au moyen d’une application à télécharger. Elle ou il peut diriger la caméra pour regarder sur ses côtés, poser une question, signaler un problème ou simplement signifier sa présence », explique Emily Turrettini. L’utilisation est sûre : le robot n’enregistre pas la vidéo, ne récolte pas de données et la connexion est sécurisée. De plus, la vidéo est à sens unique afin de protéger l’intimité de l’enfant.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2219" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-2219" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h2>Des bienfaits pour l’enfant</h2> <p>Les enfants hospitalisés en <a href="https://www.hug.ch/enfants-ados/specialites-medicales-chirurgicales/oncologie-hematologie-pediatrique" target="_blank">oncohématologie</a>, en <a href="https://www.hug.ch/enfants-ados/test-chirurgie-pediatrique" target="_blank">chirurgie</a> et en <a href="https://www.hug.ch/departement-femme-enfant-ado/services-medicaux" target="_blank">pédiatrie générale</a> peuvent bénéficier de ces appareils. Depuis la phase pilote en 2020, une quinzaine d’entre eux en a profité grâce aux neuf robots mis à disposition par la donatrice. « Les avantages sont nombreux pour l’enfant. En plus de pouvoir suivre les cours normalement, il garde un lien social important avec les autres élèves et la ou le maître de classe, ce qui donne une impression de normalité et empêche une rupture complète », explique la Pre Klara Posfay Barbe, médecin-cheffe du Service de pédiatrie générale. Les discussions, les rires et le fait que l’enfant puisse participer comme il le souhaite ont un grand impact sur son bien-être mental.</p> <h2>Un lien immédiat dans la classe</h2> <p>Pendant toute une année scolaire, un petit robot AV-1 a été au service d’Élise, 7 ans, pour retransmettre les cours à son domicile (lire encadré). « Nous avons décidé de concentrer les cours fondamentaux (français, maths) le matin afin qu’Élise puisse les suivre au maximum avant d’être trop fatiguée », raconte Isabelle Brenn, enseignante à l’école primaire de Beaulieu. Le lien entre Élise et ses camarades s’est tout de suite créé, ainsi qu’avec l’enseignante, poursuit cette dernière : « Elle a participé aux travaux de groupe, mais aussi à d’autres événements informels, comme les moments libres. Les autres élèves ont vraiment investi le robot comme si c’était Élise. Lors de la fête de l’escalade, nous l’avons même déguisé ! »</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2139" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2139" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>« Une aide inestimable »</h2> <p>En raison d’une greffe de moelle osseuse, Élise, 7 ans, n’a pas pu suivre sa quatrième année scolaire en présentiel. Après son hospitalisation, elle a toutefois assisté aux cours depuis son domicile grâce au robot de téléprésence, sur la proposition de l’Association romande des familles d’enfants atteints d’un cancer (ARFEC) et en collaboration avec l’école des HUG. La donatrice des robots, Emily Turrettini, a mis en place le dispositif. Laetitia Maillard, maman d’Élise, témoigne : « Devoir se connecter tous les matins lui a permis de garder un rythme scolaire et une routine. Elle n’a pas été mise de côté. Au contraire, ses camarades étaient </p> <p>Pendant toute une année scolaire, un petit robot AV-1 a été au service d’Élise, 7 ans, pour retransmettre les cours à son domicile (lire encadré). « Nous avons décidé de concentrer les cours fondamentaux (français, maths) le matin afin qu’Élise puisse les suivre au maximum avant d’être trop fatiguée », raconte Isabelle Brenn, enseignante à l’école primaire de Beaulieu. Le lien entre Élise et ses camarades s’est tout de suite créé, ainsi qu’avec l’enseignante, poursuit cette dernière : « Elle a participé aux travaux de groupe, mais aussi à d’autres événements informels, comme les moments libres. Les autres élèves ont vraiment investi le robot comme si c’était Élise. Lors de la fête de l’escalade, nous l’avons même déguisé ! »</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2141" class="node node-content-image-and-text article even node-default clearfix" about="/content/imageandtext-2141" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/p22-03_actu_robots_web_photo_02.jpg?itok=UFZmVjog&amp;c=4dcae2e47ddb3e96fa12bd7bf9f063ce" alt="" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>En 2020, Sam est le premier enfant à avoir suivi des cours grâce au robot.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/enfants" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">enfants</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/robot" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">robot</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/virtuel" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">virtuel</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/pediatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">pédiatrie</a></li></ul></section> Fri, 01 Jul 2022 13:15:21 +0000 admin 2134 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/des-eleves-comme-les-autres-grace-aux-robots#comments Quand les troubles cognitifs perturbent l’hospitalisation https://pulsations.hug.ch/article/quand-les-troubles-cognitifs-perturbent-lhospitalisation <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elodie Lavigne</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Louis Brisset</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Trois questions au Pr Paul Unschuld, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-geriatrique" target="_blank">Service de psychiatrie gériatrique</a></p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Pulsations <strong>Le développement d’une démence est-il fréquent à un âge avancé ?</strong><br /><strong>Pr Paul Unschuld</strong> Oui. L’âge avancé est l’un des plus grands facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer. Plus on avance en âge, plus ce risque augmente. Toutefois, l’âge à lui seul ne suffit pas pour développer des troubles cognitifs et de plus en plus d’études montrent l’impact positif d’un mode de vie sain. Environ 50 % des patients âgés hospitalisés en soins aigus présentent des troubles cognitifs ou souffrent d’une démence de type Alzheimer déjà diagnostiquée.</p> <p><strong>L’hospitalisation peut-elle conduire à des symptômes semblables à ceux d’une démence? </strong><br />Oui, les personnes âgées malades ou hospitalisées connaissent parfois des épisodes de confusion et de désorientation. Le syndrome confusionnel est considéré généralement comme un état transitoire et réversible et, pour beaucoup encore, comme une conséquence normale de la chirurgie, des maladies chroniques ou des infections. Cependant, il est de plus en plus évident que l’état confusionnel chez les personnes âgées peut être associé à une accélération de la progression de la démence, de la perte d’autonomie et du décès.</p> <p><strong>Peut-on prévenir ou atténuer ces symptômes ?</strong><br />Le développement du syndrome confusionnel dépend d'une interaction complexe de multiples facteurs de risque, dont la démence est le plus important, puisqu'elle est présente dans près de deux tiers des cas. Au moment d’une hospitalisation, on peut minimiser ce risque en prenant des mesures pour que les patients bénéficient d’un sommeil adéquat et de qualité, en réduisant le bruit ambiant, notamment. En cas d’apparition de symptômes, il s’agit d’identifier les causes médicales sous-jacentes et de les traiter le plus rapidement possible.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-1962" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-1962" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Dossier Seniors</p> <ul> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/les-defis-de-la-medecine-de-lage" target="_blank"><strong>Les défis de la médecine de l'âgé</strong></a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/une-readaptation-sur-mesure" target="_blank"><strong>Une réadaptation sur mesure</strong></a></li> <li><strong>Quand les troubles cognitifs perturbent l’hospitalisation</strong></li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/seniors" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">seniors</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/personnes-agees" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">personnes âgées</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/geriatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">gériatrie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/demence" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">démence</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li></ul></section> Sat, 01 Jan 2022 15:29:47 +0000 wiyu 1937 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/quand-les-troubles-cognitifs-perturbent-lhospitalisation#comments La chirurgie ambulatoire continue son essor https://pulsations.hug.ch/article/la-chirurgie-ambulatoire-continue-son-essor <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Giuseppe Costa</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Luca Fascini/HUG</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Dès le 1er janvier 2019, six interventions ne nécessitent plus de passer une nuit à l’hôpital.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Depuis une dizaine d’années, les HUG ont pris le virage de la chirurgie ambulatoire. A savoir l’admission et le retour à domicile du patient le jour même de son opération. A l’heure où le <a href="https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-69835.html">Département fédéral de l’intérieur (DFI)</a> fixe la liste des groupes d’interventions concernés, les HUG, forts de leur expérience, sont prêts.</p> <p>Conditions sine qua non pour la réussite d’une telle approche: une parfaite coordination entre les professionnels et une anticipation des besoins des patients, nécessaires pour assurer la qualité et la sécurité des soins. Les consultations de chirurgie et d’anesthésie ont lieu séparément avant l’opération. De cette façon, les patients ont davantage de temps pour réfléchir et poser toutes leurs questions. De plus, une infirmière donne les informations utiles à l’organisation de la journée. La veille, par téléphone, elle rappelle à la personne les directives et s’assure que son état de santé demeure compatible avec l’intervention. Tandis que le lendemain, elle vérifie qu’il n’y a pas de complications.</p> <p>L’ambulatoire est également rendu possible par l’amélioration des techniques chirurgicales et anesthésiques. «Les tissus mous, notamment la musculature, sont mieux respectés et les infiltrations locales avec des produits anesthésiants de plus en plus courantes. Les douleurs postopératoires sont fortement diminuées et le patient se rétablit plus vite», explique le Dr Hermes Miozzari, médecin adjoint au <a href="https://www.hug.ch/chirurgie-orthopedique-traumatologie-appareil">Service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil moteur</a>.</p> <h2>Confort de la maison</h2> <p>Les patients ont une autre raison d’apprécier le changement. «La plupart des gens sont contents de rentrer chez eux après l’opération et de retrouver le confort de leur chez-soi. En regagnant leur domicile, ils quittent aussi plus vite, en quelque sorte, leur statut de malade», constate le Dr Miozzari. Autre avantage: plusieurs études ont démontré que les prises en charge sans hospitalisation réduisent le taux d’infections nosocomiales (contractées à l’hôpital).</p> <p>Au final, l’ambulatoire répond non seulement au souhait des patients, mais contribue aussi à freiner la hausse des coûts dans le domaine de la santé. En effet, une hospitalisation nécessite davantage de ressources. En 2016, 33’000 cas auraient pu être traités en ambulatoire plutôt qu’en stationnaire, selon une étude de l’<a href="https://www.obsan.admin.ch/fr/publications/le-potentiel-de-transfert-du-stationnaire-vers-lambulatoire">Observatoire suisse de la santé</a>. Avec ce transfert, le Conseil fédéral estime que le potentiel d’économies est de près de 90 millions de francs dès l’an prochain.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-746" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-746" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2><a id="dfi" name="dfi"></a>Six groupes d’interventions</h2> <p>Le DFI a décidé qu’à partir du 1er janvier 2019, six groupes d’interventions ne seraient pris en charge qu’en ambulatoire: les varices, les hémorroïdes, la hernie inguinale, l’intervention au niveau du col utérin ou de l’utérus, l’arthroscopie du genou (y compris l’opération du ménisque), et les amygdales. Une hospitalisation pourra toutefois être prise en considération en cas de motifs justifiés.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/chirurgie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">chirurgie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li></ul></section><div class="field field-name-field-en-savoir-plus field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-812" class="node node-content-side-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/la-prise-en-charge-ambulatoire" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <header class="node-header"> <h3 class="node-title">La prise en charge ambulatoire</h3> </header> <div class="node-content"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Retrouvez plus d'informations sur le <a href="https://www.hug.ch/ambulatoire-new">site web des HUG</a>.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div> Sat, 20 Oct 2018 09:05:30 +0000 admin 745 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/la-chirurgie-ambulatoire-continue-son-essor#comments Les patients sont des nounours https://pulsations.hug.ch/article/les-patients-sont-des-nounours <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">André Koller</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Julien Gregorio</li></ul></section><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Même pas peur ! Pour familiariser les plus petits avec l’univers hospitalier et chasser la peur de la blouse blanche, rien ne vaut l’hôpital des nounours.</p> <p>Comme chaque année en mai, les étudiants en médecine proposent aux enfants de 4 à 8 ans, et à leur peluche malade, un parcours de soins complet. De la radiologie au bloc opératoire, de la physiothérapie à la diététique, les nounours et leurs petits maîtres découvrent toutes les étapes d’une prise en soins.</p> <p>Nouveauté cette année : l’ouverture d’un stand dédié au don du sang et d’organes pour sensibiliser dès le plus jeune âge à ces questions importantes.</p> <p><a href="http://hopitaldesnounours.unige.ch/" target="_blank">L’hôpital des nounours</a> est installé au Palladium, 3 bis rue du Stand. Il est ouvert au public mercredi 9 mai de 14h à 17h, jeudi 10, samedi 12 et dimanche 13 mai de 9h à 17h.</p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/enfants" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">enfants</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/pediatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">pédiatrie</a></li></ul></section> Sun, 01 Apr 2018 13:56:41 +0000 admin 611 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/les-patients-sont-des-nounours#comments Réveil en douceur après l’opération https://pulsations.hug.ch/article/reveil-en-douceur-apres-loperation <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">André Koller</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Julien Gregorio</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Puits de lumière, luminaires respectueux des rythmes circadiens, pharmacie automatisée et espace au sol : la nouvelle salle de réveil offre un confort et une sécurité inégalés.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Inaugurée en 2017, la nouvelle salle de surveillance postinterventionnelle (SSPI) des HUG – c’est son vrai nom – déploie des trésors d’architecture et de technologie pour accompagner et sécuriser les patients à leur sortie du bloc opératoire.</p> <p>Un exemple ? Le concept de lumière innovant de la SSPI. « C’est essentiel pour le bien-être. La sortie de l’état comateux, surtout pour les personnes âgées, est un moment délicat où l’on se sent un peu perdu. Un éclairage en phase avec le rythme circadien, soit l’alternance biologique de veille et de sommeil, est alors capital. Il permet à notre horloge interne de se réorienter dans le temps, mais aussi dans l’espace », explique le Pr Bernhard Walder, médecin adjoint agrégé, responsable de la SSPI. Par conséquent, le plafond des quelque 350 m<sup>2</sup> de la nouvelle salle est ouvert à intervalles réguliers de huit larges puits qui font entrer à flots la lumière naturelle. Mieux, les luminaires électriques reproduisent les variations de couleurs, infimes mais continues, des différentes phases de la journée. D’un jaune clair en matinée, ils passent progressivement à un blanc « midi », puis redescendent en début de soirée vers un jaune orangé.</p> <h2>Pharmacie automatisée</h2> <p>Cette innovation profite désormais aux quelque 10’000 patients qui transitent chaque année par la SSPI. Mais ce n’est pas la seule. Globalement, l’ergonomie des lieux a également été améliorée. Les 23 lits (contre 18 auparavant) disposent chacun d’un espace d’environ 5 m<sup>2</sup>. Et chaque cas s’affiche sur un méga-écran électronique qui trône au centre du poste de surveillance vitré, avec vue directe sur tous les patients.</p> <p>Autre nouveauté, une armoire à pharmacie entièrement automatisée. Depuis juin 2017, un médicament ne peut être retiré qu’avec le code du patient. « Cela réduit beaucoup le risque d’erreur. De plus, le réapprovisionnement par la pharmacie se fait de manière automatique. Les HUG sont l’un des rares hôpitaux de Suisse à être équipés d’un dispositif aussi sûr », relève Frédéric Scaramozzino, infirmier responsable de la SSPI.</p> <h2>Sécurité des soins</h2> <p>Sécurité du patient. C’est le maître mot. Après la gestion des douleurs et des nausées, cette structure a pour mission d’identifier les éventuelles complications précoces survenant après des interventions chirurgicales. Cela passe par une surveillance étroite des signes vitaux : respiration, tension et rythme cardiaque, état de conscience ou cognitif et, enfin, température (infection).</p> <p>Quelque 30 à 40 patients passent chaque jour par cette salle. Ils restent en moyenne deux heures. « Lorsqu’un patient n’est pas stabilisé, la surveillance devient plus étroite, avec des investigations plus poussées. Au-delà de quatre heures, le médecin de la SSPI, spécialisé en<a href="https://www.hug.ch/anesthesiologie" target="_blank"> anesthésie</a>, intervient une nouvelle fois pour trouver des solutions médicales adaptées », souligne Frédéric Scaramozzino.</p> <p>Les équipements médicaux et de monitoring des signes vitaux sont fixés au plafond par des bras articulés. L’espace au sol est donc entièrement dégagé. En cas de nécessité, un patient est amené immédiatement, sans risque et sans encombre, aux soins intensifs ou intermédiaires. « Depuis l’ouverture de la salle en juin, des professionnels de santé de toute l’Europe sont venus la visiter », note encore avec fierté le Pr Walder.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-668" class="node node-content-gallery-bloc node-promoted article even node-default clearfix" about="/content/gallerybloc-668" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-galleybloc-images field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><a href="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/reveil_en_douceur_01_cjulien_gregorio.jpg?itok=UO0ptVt0" title="Salle de réveil à Genève aux HUG" class="colorbox" data-colorbox-gallery="gallery-node-668-kSko-3O9A8A" data-cbox-img-attrs="{&quot;title&quot;: &quot;Salle de réveil à Genève aux HUG&quot;, &quot;alt&quot;: &quot;Salle de réveil à Genève aux HUG&quot;}"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-gallery-800x600" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/reveil_en_douceur_01_cjulien_gregorio.jpg?itok=UO0ptVt0&amp;c=697069ffa1df8126360a887e15babbbd" alt="Salle de réveil à Genève aux HUG" title="Salle de réveil à Genève aux HUG" /></a></figure><figure class="clearfix field-item odd"><a href="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/reveil_en_douceur_02_cjulien_gregorio_1.jpg?itok=bffwsESJ" title="Salle de réveil à Genève aux HUG" class="colorbox" data-colorbox-gallery="gallery-node-668-kSko-3O9A8A" data-cbox-img-attrs="{&quot;title&quot;: &quot;Salle de réveil à Genève aux HUG&quot;, &quot;alt&quot;: &quot;Salle de réveil à Genève aux HUG&quot;}"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-gallery-800x600" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/gallery-800x600/public/reveil_en_douceur_02_cjulien_gregorio_1.jpg?itok=bffwsESJ&amp;c=a8b7aa1f0f30ac11b1342e230403a2a6" alt="Salle de réveil à Genève aux HUG" title="Salle de réveil à Genève aux HUG" /></a></figure></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hopital" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hôpital</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/hospitalisation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">hospitalisation</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/chirurgie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">chirurgie</a></li></ul></section><div class="field field-name-field-en-savoir-plus field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-623" class="node node-content-side-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/en-chiffres" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <header class="node-header"> <h3 class="node-title">En chiffres</h3> </header> <div class="node-content"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Quelque 12’500 patients adultes (hors Maternité) reçoivent une chirurgie majeure chaque année sur le site Cluse-Roseraie. La grande majorité passe par la SSPI. Un millier est adressé directement aux <a href="https://www.hug.ch/soins-intensifs" target="_blank">soins intensifs</a> et environ 1’500 aux soins intermédiaires.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div> Sun, 01 Apr 2018 09:38:38 +0000 admin 624 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/reveil-en-douceur-apres-loperation#comments