Pulsations - quotidien https://pulsations.hug.ch/mots-cles/quotidien fr La Clinique de Crans-Montana, prolongement ensoleillé des HUG https://pulsations.hug.ch/article-pro/la-clinique-de-crans-montana-prolongement-ensoleille-des-hug <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">DEPREZ photo</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>La <a href="https://www.hug.ch/crans-montana" target="_blank">Clinique de Crans-Montana</a> célèbre cette année ses 120 ans. L’occasion de revenir sur les différentes prestations offertes dans ce centre de soins au cœur des Alpes. </p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p paraeid="{779d8fe5-179c-4ed9-8a6b-19c678b24ae1}{237}" paraid="354724196">Rattachée depuis 2016 aux HUG, la <a href="https://www.hug.ch/crans-montana" target="_blank">Clinique de Crans-Montana</a> propose des soins de réhabilitation en médecine interne générale, psychosomatique et musculosquelettique, en collaboration avec le réseau de soins genevois, voire romand. « Nos programmes de soins privilégient une approche holistique, c’est-à-dire qui tient compte de toutes les dimensions de la personne, qu’elles soient physiques, mentales, émotionnelles, familiales, sociales, spirituelles… », explique Sylvianne Mainetti, directrice de la Clinique de Crans-Montana. </p> <p paraeid="{8e058d6b-c8dc-41ba-96b5-a1dc2b08da12}{46}" paraid="1015801277">Lors des séjours en stationnaire, une équipe pluridisciplinaire établit un parcours de soins personnalisé selon les besoins et les attentes des patients et patientes, mais aussi des objectifs de réadaptation identifiés en partenariat avec elles et eux. Les personnes accueillies à la clinique bénéficient d’un suivi médical, de soins infirmiers, d’un accompagnement psychologique, de programmes de physiothérapie, de thérapies à médiation corporelle, de suivi diététique et ergothérapeutique, entre autres. </p> <p paraeid="{8e058d6b-c8dc-41ba-96b5-a1dc2b08da12}{102}" paraid="1404632544">Rattachée au<a href="https://www.hug.ch/medecine-de-premier-recours" target="_blank"> Département de médecine de premier recours des HUG</a>, la clinique accueille majoritairement des Genevois et Genevoises nécessitant des soins de réhabilitation. « Parfois, le fait de se retirer à 200 km de son lieu de vie s’avère être une opportunité pour mettre à distance le quotidien et se centrer sur ses besoins afin de mieux prendre soin de soi », confie Sylvianne Mainetti. </p> <h2 paraeid="{8e058d6b-c8dc-41ba-96b5-a1dc2b08da12}{150}" paraid="1911711515">Une expertise forte </h2> <p paraeid="{8e058d6b-c8dc-41ba-96b5-a1dc2b08da12}{160}" paraid="905425892">La grande force de la Clinique de Crans-Montana est l’accent mis sur l’enseignement thérapeutique, qui permet aux patients et patientes de mieux vivre avec leur maladie en apprennant à la gérer au quotidien. Cette approche s’articule autour de thématiques spécifiques (douleur chronique, chutes, addictions, diabète, alimentation, etc.) et s’effectue en individuel ou en groupe. « La prise en charge collective permet à chacun et chacune de s’enrichir de l’expérience de l’autre, de renforcer ses connaissances, d’expérimenter de nouveaux leviers de changement », souligne la Dre Simona Mateiciuc Leutke, médecin-cheffe du Service de médecine interne de réhabilitation - Clinique de Crans-Montana. </p> <h2 paraeid="{56645f3e-8faf-4cb1-a8bd-89c43d234d60}{13}" paraid="559632951">Tarification ST Reha</h2> <p paraeid="{56645f3e-8faf-4cb1-a8bd-89c43d234d60}{25}" paraid="1480123293">La nouvelle structure tarifaire ST Reha, en vigueur depuis le 1er janvier 2022 dans toutes les cliniques de réadaptation suisses, a modifié la prise en charge des prestations de soins. La demande d’admission, formulée par le ou la médecin, doit être garantie par l’assurance-maladie. Pour cela, la requête doit donc impérativement indiquer clairement les objectifs thérapeutiques du séjour. « Les conditions de prise en charge sont beaucoup plus exigeantes désormais. Pour pouvoir assurer ces soins, le ou la patiente doit présenter un réel potentiel de réadaptation et accepter de participer pleinement aux thérapies », précise Sylvianne Mainetti. </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2585" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2585" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2 paraeid="{56645f3e-8faf-4cb1-a8bd-89c43d234d60}{126}" paraid="665026793">En quelques chiffres…</h2> <ul> <li paraeid="{56645f3e-8faf-4cb1-a8bd-89c43d234d60}{140}" paraid="1733205061"><strong>1200 personnes</strong> environ sont accueillies chaque année à la Clinique de Crans-Montana. </li> <li paraeid="{56645f3e-8faf-4cb1-a8bd-89c43d234d60}{170}" paraid="1865985942"><strong>90 %</strong> d’entre elles sont adressées par des médecins de ville. </li> <li paraeid="{56645f3e-8faf-4cb1-a8bd-89c43d234d60}{202}" paraid="2002012415"><strong>61 %</strong> des patients et patientes de la clinique viennent du canton de Genève, 26 % du Valais, 9 % du canton de Vaud et 4 % d’autres cantons romands.</li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/rehabilitation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">réhabilitation</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/readaptation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">réadaptation</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/quotidien" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">quotidien</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/soins" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">soins</a></li></ul></section> Fri, 26 May 2023 10:31:06 +0000 lbgb 2586 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/la-clinique-de-crans-montana-prolongement-ensoleille-des-hug#comments Après un AVC, se donner toutes les chances https://pulsations.hug.ch/article/apres-un-avc-se-donner-toutes-les-chances <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Giuseppe Costa - André Koller</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Pulsations</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Objectif : retrouver la meilleure qualité de vie possible. Les différents spécialistes du service de neurorééducation prennent en charge à l’Hôpital Beau-Séjour les personnes victimes d’AVC.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Les traitements de l’accident vasculaire cérébral (AVC) en phase aiguë donnent de bons résultats (lire <a href="/node/287">Une course contre la montre</a>). Il n’en demeure pas moins que certaines personnes souffrent d’une atteinte du système nerveux entraînant une incapacité fonctionnelle. Pour elles, passage obligé à l’<a href="https://www.hug.ch/hopital-beau-sejour" target="_blank">Hôpital Beau-Séjour</a>.« <em>Quelque 150 patients sont suivis ici chaque année. La durée de leur séjour varie, selon le degré de l’atteinte, entre un et trois mois. L’hospitalisation est généralement suivie par une période de prise en charge ambulatoire</em> », explique la Dre Béatrice Leemann, médecin adjointe au <a href="https://www.hug.ch/neuroreeducation" target="_blank">service de neurorééducation</a>.</p> <p>La palette des déficits est très large. Elle comporte des troubles moteurs (hémiplégie), de l’équilibre, de la déglutition ou urinaires. Des déficits sensoriels, se manifestant par exemple par une perte de sensibilité ou de vue sur un côté, sont aussi possibles. Les atteintes cognitives comprennent troubles du langage (aphasie), perte de mémoire, difficultés à percevoir des objets situés à gauche (héminégligence) ou à planifier des actions. Sans oublier les problèmes psychiques. « <em>L’atteinte du cerveau peut induire un état dépressif ou des difficultés à gérer les émotions</em> », souligne la spécialiste.</p> <h2>Equipe interdisciplinaire</h2> <p>Au début de chaque prise en charge, un bilan neurologique, neuropsychologique et fonctionnel précis a lieu. «<em> Nous déterminons ce qui va et ce qui ne va pas et décidons, lors d’un colloque interdisciplinaire, du programme le mieux adapté à la situation de la personne</em> », relève la Dre Leemann. Et d’ajouter: « <em>Nous visons à ce qu’elle récupère au mieux de ses déficits. Mais le but est aussi de mettre en place des stratégies et des moyens de compensation afin d’atteindre un maximum d’autonomie et, malgré un déficit persistant, de retrouver la meilleure qualité de vie possible.</em>»</p> <p>Coordonnée par des médecins spécialisés en neurologie ou en médecine physique et réadaptation, l’équipe comprend physiothérapeutes, ergothérapeutes, neuropsychologues et logopédistes. Les soins infirmiers interviennent pour favoriser la mobilité et l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne. Un psychologue, une art-thérapeute, une maître de sport adapté, une diététicienne et une assistante sociale complètent l’offre.</p> <h2>Participation active</h2> <p>Les conditions de la réussite ? « <em>La participation active du patient à sa rééducation est primordiale: sans elle, on ne peut rien faire. La façon dont le handicap résiduel est appréhendé par le patient et son entourage influence aussi le devenir. Les personnes qui apprennent à vivre au mieux avec leurs difficultés ont plus de facilité à se fixer de nouvelles priorités dans leur vie</em> », répond la Dre Leemann. La grande majorité des gens retourne chez eux, avec l’aide des proches ou des soins à domicile. Certaines personnes poursuivent leur rééducation de manière ambulatoire à l’<a href="https://www.hug.ch/hopital-beau-sejour" target="_blank">hôpital de jour à Beau-Séjour</a>. D’autres la font chez des physiothérapeutes et ergothérapeutes en privé, voire chez elles. Beaucoup reprennent leurs activités professionnelles. Pour un très petit nombre, le transfert dans une institution s’avère cependant nécessaire.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-299" class="node node-content-image-and-text article even node-default clearfix" about="/content/imageandtext-299" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/161115jg_ergotherapie_008.jpeg?itok=UeFt1muo&amp;c=2d70f5a090c0fbe3839a0c027ddd4203" alt="ergothérapie" title="Ergothérapie" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Retrouver l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne avec l’aide de l’ergothérapeute.</strong></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-297" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-297" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Facilitateur du quotidien</h2> <p>«<em> Nous aidons les personnes qui sont en situation de handicap à trouver des stratégies en nous adaptant à leurs capacités et leurs besoins. En un mot, nous sommes des facilitateurs des activités de la vie quotidienne</em> », résume Myriam Chabloz, ergothérapeute à l’Hôpital Beau-Séjour. Eliane, 69 ans, en sait quelque chose. Depuis quatre mois, suite à son AVC, elle enchaîne tous les jours des séances de 30 à 60 minutes. Objectif: retrouver l’amplitude de son bras droit. « <em>J’ai fait plein d’exercices pour rééduquer les mouvements comme rentrer des pions dans une boîte ou trier des clous de différentes longueurs. Aujourd’hui, j’arrive presque à tout faire: je peux couper ma viande, mettre ma veste, me coiffer, m’attacher les cheveux </em>», dit-elle.</p> <p>Les séances à l’hôpital ont également lieu dans une cuisine : Eliane s’est ainsi entraînée à se déplacer avec son déambulateur de façon sécurisée dans cette pièce tout en s’exerçant à réchauffer des plats. L’ergothérapeute effectue aussi une visite à domicile pour évaluer l’accessibilité du logement (marches à franchir, ascenseur) et proposer des moyens auxiliaires pour faciliter les transferts. « <em>Comme j’ai de la peine à me relever des toilettes, on a fixé une poignée du côté gauche où j’ai plus de force. On a aussi installé une planche de bain dans ma baignoire de sorte que je me retrouve assise pour faire ma toilette. J’y gagne en autonomie et en sécurité</em> », explique Eliane, qui se réjouit de regagner son appartement dans une semaine. Là, la rééducation continuera avec un physiothérapeute et un ergothérapeute.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-301" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-301" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Se mobiliser</h2> <p>Après un AVC, la mobilisation commence le plus tôt possible. En principe, 48 heures après l’hospitalisation. «<em> Il faut éviter la perte de condition physique autant que le permet l’état du patient </em>», insiste Emmanuel Guyen, physiothérapeute responsable du<a href="https://www.hug.ch/neurologie" target="_blank"> secteur neurologie</a>.</p> <p>Les premiers exercices ? Se tenir assis, puis debout. Vient ensuite tout le travail sur la mobilité et le bras atteint. C’est le chemin suivi par Marthe, 79 ans, hospitalisée depuis trois mois à Beau-Séjour. « <em>J’étais en parfaite santé. Je pilotais encore un avion il y a trois ans. J’écrivais des romans et des nouvelles. J’exposais mes peintures. Je n’avais aucun des facteurs de risque connus. Et tout à coup pan! Ma vie bascule dans une autre dimension: côté gauche du corps paralysé… Vous saviez, vous, qu’un bras inanimé ça pèse une tonne ? </em>», grimace-t-elle. Pour elle, la reconquête de l’autonomie passe par la marche. « <em>Depuis peu ma jambe gauche donne des signes de vie! Si je pouvais encore récupérer le bras… Je garde espoir. Les physiothérapeutes font un boulot remarquable. Ils sont très à l’écoute et cultivent un admirable esprit d’équipe, tendu vers un seul but: l’autonomie des patients.</em>» « <em>Fort heureusement, les déficiences mentales m’ont été épargnées. Je suis assez lucide pour reconnaître mon handicap. Et l’accepter. Mais ça, c’est le plus dur </em>», conclut-elle.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-302" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-302" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Retrouver toute sa tête</h2> <p>Mémoriser, traiter des informations, gérer plusieurs tâches ou même prendre des initiatives peut être plus difficile après un AVC. Des spécialistes aident les patients à récupérer ces fonctions dites supérieures. « <em>En coordination avec les ergothérapeutes, nous nous efforçons également de les rendre aptes à la reprise des activités professionnelles </em>», précise le Dr Radek Ptak, neuropsychologue au <a href="https://www.hug.ch/neuroreeducation" target="_blank">service de neurorééducation</a>.</p> <p>Mireille*, 50 ans, hospitalisée un mois à l’Hôpital Beau-Séjour après un AVC, se souvient: «<em> Des tests, oh j’en ai tellement fait ! Mémoire, concentration, dessin, calcul mental… Certains étaient vraiment difficiles. Même avant je ne les aurais peut-être pas réussis. Parfois j’avais l’impression d’être bonne à rien. Mais un mot d’encouragement suffisait à me remettre en selle. </em>» Depuis son retour à domicile, elle suit les séances de neuropsychologie et ergothérapie pour faciliter la reprise professionnelle. « <em>Je fais des exercices en situation. Je dois par exemple exécuter plusieurs tâches dans un ordre précis. Parfois ma neuropsychologue, la Dre Tatiana Aboulafia, m’interrompt pour quelque chose de plus urgent… Comme au bureau ! C’est juste pour voir si je sais bien gérer le stress et les priorités.</em>» « <em>Je travaille maintenant à 30%. Petit à petit, j’espère reprendre à plein temps. J’ai déjà énormément progressé. Je m’efforce toujours de mettre en pratique les conseils que me donne la neuropsychologue. Et ça marche ! J’ai aussi appris qu’il faut avoir confiance en soi. Un sentiment qui, personnellement, m’a beaucoup aidée </em>», glisse Mireille.</p> <p>* prénom d’emprunt</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-303" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-303" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Accepter son corps</h2> <p>L’AVC a souvent un impact sur l’image du corps, l’estime de soi, voire l’identité. En rééducation, tous les thérapeutes accompagnent la personne dans son processus d’acceptation et de reconstruction. Parfois, un travail psychocorporel est nécessaire et une infirmière spécialiste clinique en réadaptation, comme Sandrine Jonniaux, intervient. « <em>Selon les besoins et envies des personnes, des exercices utilisant le toucher, des massages, de la relaxation leur permettent de ressentir des sensations corporelles agréables. Dans ces moments, on met l’accent davantage sur leurs ressources que sur leurs déficits </em>», explique-t-elle. Et de poursuivre avec un exemple concret: « <em>En apprenant à une personne hémiplégique à se détendre, se relaxer, travailler sur sa respiration, on peut l’aider à mieux gérer ses difficultés ou ses peurs</em>.» Ainsi, se préoccuper du vécu corporel encourage la personne à réapprivoiser son corps. C’est aussi une façon de lui redonner du pouvoir et sa place dans ce long chemin de reconstruction.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-923" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-923" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Dossier AVC</h2> <ul> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/parcours-minute-de-lurgence-la-reeducation">Parcours minuté de l’urgence à la rééducation</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/une-course-contre-la-montre">Une course contre la montre</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/aider-le-cerveau-recuperer">Aider le cerveau à récupérer</a></li> <li><strong>Après un AVC, se donner toutes les chances</strong></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/avc-vrai-ou-faux">AVC, vrai ou faux ?</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/apres-lurgence-la-prevention">Après l’urgence, la prévention</a></li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/avc" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">AVC</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/traitements" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">traitements</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/equipe" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">équipe</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/ergotherapie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">ergothérapie</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/quotidien" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">quotidien</a></li></ul></section> Sun, 01 Jan 2017 09:02:45 +0000 admin 300 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/apres-un-avc-se-donner-toutes-les-chances#comments