Pulsations - prévention https://pulsations.hug.ch/mots-cles/prevention fr Une unité d’infectiologie pionnière à l’Hôpital des Trois-Chêne https://pulsations.hug.ch/article-pro/une-unite-dinfectiologie-pionniere-lhopital-des-trois-chene <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">David Wagnières</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Augmentation de la mortalité et perte d’autonomie : les plus de 80 ans sont particulièrement vulnérables aux infections. Pour répondre à cette problématique, l’Unité d’infectiologie gériatrique accueille les personnes âgées présentant des pathologies multiples et complexes, hospitalisées pour une infection aiguë.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>La prise en charge des infections chez la personne âgée, voire très âgée, nécessite une expertise médico-soignante. Elle doit tenir compte des facteurs de risque tels que les changements physiologiques liés à l’âge, le déclin fonctionnel, les comorbidités, la malnutrition, la dysphagie, l’immunosénescence ou encore l’entrée en EMS.</p> <p>Par ailleurs, plusieurs paramètres tels que les comorbidités associées, des signes de confusion, une chute ou encore un seuil thermique abaissé peuvent rendre difficile le diagnostic en cas d’infection. « Une infection à un âge avancé, c’est une course contre la montre. L’état général peut se dégrader très rapidement. Un diagnostic précis et précoce est essentiel afin d’instaurer une prise en charge adaptée au contexte, à la qualité de vie et au plan de soins anticipé », explique la Pre Virginie Prendki, médecin adjointe agrégée au Service de médecine interne de l’âgé et au Service des maladies infectieuses.</p> <h2><strong>Une unité dédiée de 31 lits</strong></h2> <p>Face à ce constat, il devient indispensable de former davantage de personnel de santé qualifié et de disposer de structures de soins adaptées. L’Hôpital des Trois-Chêne, qui propose déjà des urgences gériatriques et des lits de soins intermédiaires spécifiques à cette population, abrite également l’Unité d’infectiologie gériatrique. Elle est dotée de 31 lits de médecine aiguë, dont une dizaine sont réservés aux personnes atteintes d’une infection aiguë. Unité pionnière en Suisse dans une spécialité en devenir, cette structure s’appuie sur une collaboration avec de nombreux experts et expertes pour offrir des soins de santé de haute qualité : médecine interne, infectiologie, gériatrie, pharmacologie, contrôle et prévention des infections, vaccinologie, physiothérapie, diététique, logopédie, psychologie et neuropsychologie, soutien social, ergothérapie, soins infirmiers de liaison. « Nous œuvrons également à maintenir les compétences de l’équipe médico-soignante au travers de formations continues avec des ateliers de simulation et à développer des consultations post-hospitalisation et de vaccinologie. Nous espérons que, dans le futur, d’autres équipes médico-soignantes auront à cœur de développer cette expertise », ajoute la responsable de l’Unité d’infectiologie gériatrique.</p> <h2><strong>L’importance de la prévention</strong></h2> <p>Cette unité accueille des personnes le plus souvent envoyées par les urgences (gériatriques et adultes) à l’aide d’équipes formées au diagnostic précoce des infections et de critères d’admission prédéfinis. Elles peuvent également être adressées par leur médecin de premier recours ou via l’EMS.</p> <p>Pour cette population âgée, la prévention des infections (mise à jour vaccinale, soins bucco-dentaires, nutrition, mobilisation) et des complications lors de l’hospitalisation (pneumonie d’aspiration, chutes, confusion, dénutrition) est primordiale. « Elle est renforcée par la présence d’une équipe pluridisciplinaire composée de physiothérapeutes, d’ergothérapeutes, de nutritionnistes, de logopédistes, d’hygiénistes dentaires et d’une équipe mobile de soins palliatifs ayant participé à la formation sur mesure des équipes », souligne Violaine Guignon, infirmière responsable de l’Unité d’infectiologie gériatrique.</p> <p><strong>Pour adresser un ou une patiente :</strong><br />Appeler les <a href="https://www.hug.ch/medecine-interne-rehabilitation-trois-chene/urgences-trois-chene-0" target="_blank">urgences de l’Hôpital des Trois-Chêne</a> pendant les heures d’ouverture, de 8h à 19h (Tel : 022 305 60 60)</p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/geriatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">gériatrie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/infectiologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Infectiologie</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li></ul></section> Tue, 20 May 2025 09:17:19 +0000 lbgb 3474 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/une-unite-dinfectiologie-pionniere-lhopital-des-trois-chene#comments « La cohésion sociale, un vrai défi à relever » https://pulsations.hug.ch/article/la-cohesion-sociale-un-vrai-defi-relever <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémence Lamirand</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Michèle Bloch-Stuckens</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Depuis octobre dernier, le Dr Alessandro Cassini est le médecin cantonal de Genève. Un poste central au service de la prévention et de la promotion de la santé, pour l’ensemble de la population genevoise.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong><em>Pulsations :</em> Étiez-vous destiné à travailler dans le domaine de la santé publique ?<br /><em>Dr Alessandro Cassini</em></strong><em> : </em>Pas vraiment ! J’étais en train de me former en chirurgie thoracique lorsque j’ai découvert la santé publique, une spécialité unique, et pour moi fascinante, qui allie économie de la santé, politique, enjeux sociaux et prévention. Je n’ai plus voulu la quitter et ai multiplié les expériences dans ce domaine, tout en conservant mes missions médicales sur le terrain, en Afrique en particulier.</p> <p><strong>Avec quels principaux partenaires travaillez-vous ?</strong><br />De nombreux acteurs gravitent autour de l’Office cantonal de la santé de l’État de Genève : les hôpitaux – notamment les HUG, avec qui nous entretenons des liens solides que nous veillons d’ailleurs toujours à renforcer –, les médecins de premier recours, qui sont le socle de notre système de santé, ou encore les soins à domicile. Sans oublier les associations, extraordinairement nombreuses et actives dans notre canton. Elles constituent un relais indispensable dans le déploiement des politiques de prévention et de promotion de la santé. Dès mon arrivée, j’ai souhaité rencontrer l’ensemble de cet écosystème.</p> <p><strong>Quels sont les rôles premiers confiés à votre service ?</strong><br />Il doit d’abord engager des actions concrètes en faveur de la promotion de la santé et de la prévention. L’une des missions de cette autorité sanitaire est aussi de s’assurer, avec transparence et bienveillance, de la qualité des soins proposés sur son territoire. Le service est aussi responsable de la prévention et du contrôle des maladies transmissibles, comme lors des épidémies.</p> <p><strong>Qu’en est-il de vos priorités concernant la population genevoise ?</strong><br />Il y a d’abord la santé mentale, celle des jeunes notamment, qui a été particulièrement malmenée depuis la <a href="https://www.hug.ch/covid/epidemie-covid-19-aux-hug" target="_blank">pandémie de Covid-19</a>. Nous souhaitons également renforcer au mieux les réseaux d’urgence et favoriser toujours plus l’accessibilité aux soins, notamment pour les populations les plus vulnérables. La télémédecine peut améliorer cet aspect, mais les personnes qui y ont recours doivent bien comprendre ses intérêts, ses avantages, mais aussi ses limites. Une communication efficiente est pour moi essentielle. L’un de mes objectifs est d’ailleurs d’impliquer toujours plus de représentantes et représentants de la population genevoise dans nos discussions et groupes de travail. Cela se fait déjà, mais selon moi ce n’est pas encore assez courant.</p> <p><strong>Votre service se prépare-t-il à une nouvelle crise sanitaire d’envergure ?</strong><br />Oui. Nous travaillons sur le plan « pandémie » et sur sa déclinaison au niveau cantonal. L’un de ses objectifs est de repérer l’ensemble des partenaires engagés et de définir leurs rôles respectifs, afin de disposer d’une feuille de route claire, concrète et pratique si un tel événement survient à nouveau. Nous le savons, il y aura une autre crise sanitaire, peut-être avec un autre virus ou d’une envergure différente. Nous devons nous y préparer. Nous discutons déjà, par exemple, de la manière d’éviter le port du masque en EMS ou la fermeture des écoles. Les répercussions de ces éventuelles décisions sur les populations doivent être évaluées. En santé publique, tout est question d’équilibre entre bénéfices et risques. Puisque chaque décision prise a un effet direct sur une population donnée, elle doit se fonder sur des preuves scientifiques, tout en répondant à des valeurs sociales et politiques. Et sans perdre de vue que les ressources, notamment financières, restent toujours limitées.</p> <p><strong>Selon vous, à quel enjeu majeur sera confrontée la santé publique dans les prochaines années ?</strong><br />Il est difficile d’en identifier un seul. Mais je dirais que l’un des plus importants est l’isolement social. De plus en plus d’études révèlent son impact négatif sur la santé mentale et le risque de dépression, bien sûr, mais aussi sur la survenue de maladies chroniques comme le diabète. La cohésion sociale constitue un vrai défi à relever.</p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-publique" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé publique</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/alessandro-cassini" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Alessandro Cassini</a></li></ul></section> Tue, 01 Apr 2025 08:49:00 +0000 admin 3374 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/la-cohesion-sociale-un-vrai-defi-relever#comments CYTOXLAB : le laboratoire qui traque les agents cytotoxiques https://pulsations.hug.ch/article-pro/cytoxlab-le-laboratoire-qui-traque-les-agents-cytotoxiques <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Mélissa Chervaz</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Rattaché au Laboratoire de contrôle qualité de la pharmacie des HUG, CYTOXLAB est un laboratoire unique en son genre, spécialisé dans l’analyse d’agents cytotoxiques. Son objectif ? Protéger les personnes en charge de leur manipulation, mais également l’environnement dans lequel ils sont utilisés. Une prestation de mesure du risque d’exposition proposée également à l’externe.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p paraeid="{561f2f4b-23a5-4bbf-a35a-77ae2f00976a}{234}" paraid="911834054">Plus d’une centaine de chimiothérapies sont préparées chaque jour par la pharmacie des HUG avant d’être envoyées dans les unités de soins en vue de leur administration. Bien que les manipulations suivent un protocole hautement sécurisé et se fassent dans des environnements protégés, les contaminations ne peuvent être complètement exclues au vu du nombre élevé de préparations. « Toute trace de contaminants sur une surface devient source d’exposition pour le personnel soignant. Les agents cytotoxiques se disséminent ensuite par cascades de contacts successifs et se retrouvent dans des environnements où il n'y a plus de protection. C’est à ce moment-là qu’il est nécessaire d’agir car, sur le long terme, ils sont susceptibles de représenter un danger pour le personnel hospitalier », explique Sandrine Fleury Souverain, pharmacienne adjointe, responsable du Laboratoire de contrôle qualité de la pharmacie des HUG et de CYTOXLAB. </p> <h2 paraeid="{561f2f4b-23a5-4bbf-a35a-77ae2f00976a}{244}" paraid="1224240108"><strong>Unique en son genre </strong></h2> <p paraeid="{561f2f4b-23a5-4bbf-a35a-77ae2f00976a}{250}" paraid="2102464679">En Suisse, CYTOXLAB est le seul laboratoire à mettre à disposition une prestation de service pour éviter l'exposition du personnel hospitalier, mais aussi des personnes travaillant en laboratoire avec des agents toxiques. « En plus des HUG, de nombreux hôpitaux, cliniques et laboratoires académiques s’adressent à nous pour mesurer le risque d’exposition aux agents cytotoxiques. Nous proposons de plus en plus cette prestation également aux cabinets médicaux d'oncologie, car les chimiothérapies sont souvent préparées et administrées sur place », explique Sandrine Fleury Souverain. </p> <h2 paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{9}" paraid="1193025537"><strong>Une menace invisible </strong></h2> <p paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{15}" paraid="486843475">Prendre conscience d’un problème invisible n’est pas toujours facile. C’est là qu’une structure comme CYTOXLAB prend tout son sens. Bien qu’indétectables à l’œil nu, les agents cytotoxiques sont décelables dans des prélèvements de surface réalisables grâce à des kits d’analyse. « Lorsqu’un service interne nous contacte en vue d’analyses, nous lui envoyons le kit en lui expliquant comment réaliser les prélèvements. Nous recherchons plus de vingt agents anticancéreux. Si la présence d’agents cytotoxiques est avérée, il faut alors mettre en place des mesures pour les éliminer complètement et réduire l'exposition du personnel hospitalier », explique Virginie Vallet, pharmacienne au Laboratoire de contrôle qualité et responsable de la prestation à CYTOXLAB.  </p> <p paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{25}" paraid="1151957424">Des campagnes de prélèvement réalisées en 2019 et 2023 aux HUG ont montré l’importance des prélèvements de surface dans la lutte contre l’exposition aux agents cytotoxiques. « La première campagne avait montré la présence de nombreuses traces de contamination dans certaines unités de soins. Avec le personnel soignant, nous avons instauré différentes mesures correctives telles qu’une nouvelle procédure de décontamination chimique pour les surfaces, une meilleure organisation des zones de stockage des chimiothérapies et une formation fondée sur une démarche participative. Cela a considérablement réduit les traces de contamination lors de la seconde campagne », conclut Sandrine Fleury Souverain. </p> <p paraeid="{375bc789-eafb-402d-be92-9a57e596eb99}{37}" paraid="1167774976">Plus d’informations, consulter le site internet du <a href="https://www.hug.ch/cytoxlab" target="_blank">laboratoire CYTOXLAB</a></p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/laboratoire" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">laboratoire</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/analyses" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">analyses</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/oncologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">oncologie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/cancer" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li></ul></section> Mon, 18 Mar 2024 17:39:32 +0000 lbgb 2931 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/cytoxlab-le-laboratoire-qui-traque-les-agents-cytotoxiques#comments Optimiser la recherche clinique grâce à l’IA https://pulsations.hug.ch/article/optimiser-la-recherche-clinique-grace-lia <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elodie Lavigne</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Adobe Stock</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>La recherche pourrait tirer profit de l’intelligence artificielle (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=BPBUk4Wd0AM" target="_blank">IA</a>), avec pour but ultime, des bénéfices pour les patientes et patients.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><img alt="Douglas Teodoro" src="/sites/pulsations/files/images/doug.png" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 250px; height: 170px;" />Prenons un exemple : « Il faut savoir qu’environ 85 % des essais cliniques visant la mise au point de nouveaux traitements se soldent par un échec avant d’être approuvés par les agences européenne ou américaine de médicaments », indique Douglas Teodoro, professeur assistant au Département de radiologie et informatique médicale à l’Université de Genève (UNIGE). En cause, entre autres, la présence de failles dans les protocoles de recherche, rédigés par les différents chercheurs et chercheuses impliquées et qui comportent toutes les informations sur la méthode, les objectifs, le déroulement, etc., de l’étude. « Nous disposons de registres où sont répertoriés pas moins de 500 000 essais cliniques ayant ou non abouti. Grâce à des algorithmes, nous pouvons parcourir et analyser rapidement ces bases de données pour évaluer le risque d’échec et identifier quelles parties d’un nouveau protocole posent problème. » Améliorer ces processus pourrait accélérer la mise sur le marché des nouveaux médicaments et réduire par là même leur prix, qui dépend en partie des coûts de la recherche – environ 1,3 milliard de francs pour chaque remède approuvé.</p> <h2>Outil de prédiction</h2> <p>Concernant l’efficacité des médicaments, nous savons qu’elle peut varier en fonction des individus. La création de cohortes homogènes, à l’aide de l’IA, pourrait être utile pour prédire la réponse aux traitements de personnes partageant les mêmes caractéristiques dans un but de médecine personnalisée, explique Douglas Teodoro : « Nous utilisons des algorithmes pour donner une meilleure représentation numérique de chaque personne, de ses caractéristiques de santé, de sa maladie, de sa génétique, de ses antécédents, etc. Les variables sont si nombreuses que même le ou la meilleure des médecins ne peut les assimiler seule. »</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2259" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2259" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Prévention des infections à l’hôpital</h2> <p>Les <a href="https://www.hug.ch/video/lutter-contre-infections-nosocomiales-priorite" target="_blank">infections nosocomiales</a> (acquises à l’hôpital) touchent 10 à 15 % de la population mondiale. Et si l’intelligence artificielle pouvait aider à prévenir et contrôler ces infections ? C’est l’objet d’une des recherches de Douglas Teodoro, professeur assistant au Département de radiologie et informatique médicale à l’Université de Genève (UNIGE) : « Nous cherchons à prédire le risque d’infection pour chaque nouveau ou nouvelle patiente, en construisant des modélisations représentant son parcours dans l’hôpital. Nous récoltons pour ce faire des données relatives aux lits et locaux occupés, au personnel ayant été en contact avec la personne, etc. L’algorithme gère tout cet historique. La mise en commun de cette masse de données génère de nouvelles informations sur les caractéristiques des patientes et patients infectés. À terme, l’idée est de pouvoir aider les équipes à introduire de nouvelles barrières pour réduire le risque de contamination. »</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2260" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-2260" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p><img alt="illustration recherche - intelligence artificielle" src="/sites/pulsations/files/images/recherche.png" style="width: 800px; height: 352px;" /></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2261" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2261" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Dépister l’insuffisance rénale aiguë</h2> <p><img alt="Sophie de Seigneux" src="/sites/pulsations/files/images/sophie.png" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 250px; height: 183px;" />Dans le <a href="https://www.hug.ch/nephrologie" target="_blank">Service de néphrologie et d’hypertension</a>, une étude sur le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans l’identification des patients et patientes à risque d’insuffisance rénale aiguë pourrait bientôt voir le jour. Aux HUG, quelque 20 % des personnes sont concernées. Non soignée, cette maladie est lourde de conséquences : insuffisance rénale chronique, dialyse, allongement du séjour à l’hôpital et mortalité augmentée. « Aujourd’hui, pour la découvrir, il faut expressément la rechercher. Nous recourons pour cela à un système de scores. Mais grâce à l’IA et à ses puissants algorithmes, nous pourrions peut-être mieux identifier les personnes à risque dans tout l’hôpital et appliquer rapidement des mesures de prévention pour éviter les complications », explique la Pre Sophie De Seigneux, médecin-cheffe du Service de néphrologie et d’hypertension. Plusieurs travaux dans d’autres centres hospitaliers ont montré l’intérêt de l’IA dans ces situations.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2262" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-2262" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p><img alt="insuffisance rénale" src="/sites/pulsations/files/images/nephro.png" style="width: 800px; height: 437px;" /></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2269" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2269" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Dossier Intelligence artificielle</h2> <ul> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2253">IA : un outil puissant au service de la santé</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2256" target="_blank">Radiologie : un domaine phare pour l’IA</a></li> <li>Optimiser la recherche clinique grâce à l’IA</li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/node/2266">Intelligence artificielle : limiter les risques</a></li> </ul> <p> </p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/intelligence-artificielle" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">intelligence artificielle</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/recherche" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">recherche</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li></ul></section><div class="field field-name-field-en-savoir-plus field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2264" class="node node-content-side-bloc article even node-default clearfix" about="/content/credits-photos-portraits-1" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <header class="node-header"> <h3 class="node-title">Crédits photos portraits:</h3> </header> <div class="node-content"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>DR<br />François Wavre | Lundi 13</p> <p><strong>Illsutration:</strong><br />Science Photo Library</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div> Sat, 01 Oct 2022 09:26:53 +0000 admin 2263 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/optimiser-la-recherche-clinique-grace-lia#comments Dry January : bonne ou mauvaise idée? https://pulsations.hug.ch/article/dry-january-bonne-ou-mauvaise-idee <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Aude Raimondi</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">iStock / invizbk</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Une fois passé le Nouvel An, la règle du «Dry January» est simple: ne pas toucher à une goutte d’alcool pendant un mois. Analyse de cette campagne de prévention internationale avec le Dr Thierry Favrod-Coune, spécialiste en dépendances aux <a href="https://hug.ch/">HUG</a>.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Après les fêtes de fin d’année, rien de tel qu’une petite détox. C’est en tout cas ce que prône le <a href="https://dryjanuary.ch/fr" target="_blank">«Dry January»</a>, «janvier sans alcool» en français. Cette campagne de prévention née au Royaume-Uni incite la population à arrêter de boire de l’alcool après la soirée du Nouvel An et ce jusqu’à la fin du mois. L’objectif est notamment de prendre du recul par rapport à sa propre <a href="https://www.hug.ch/medecine-premier-recours/unite-dependances" target="_blank">consommation d’alcool</a>.</p> <p>Mais est-ce vraiment efficace sur le long terme? À l’heure actuelle, il n’existe pas suffisamment d’études pour l’affirmer scientifiquement. Le Dr Thierry Favrod-Coune, médecin adjoint au <a href="https://www.hug.ch/medecine-premier-recours" target="_blank">Service de médecine de premiers recours des HUG</a> et spécialiste des addictions, est toutefois convaincu de ses bienfaits. Lui-même coutumier de la pratique, il remarque qu’un mois d’abstinence permet de prendre une distance saine avec la substance. «C’est une expérience intéressante qui permet de réaliser à quel moment l’alcool nous manque, mais aussi que l’on peut avoir du plaisir lors d’une soirée entre amis sans en consommer», témoigne le spécialiste. C’est aussi l’occasion de se rendre compte des effets néfastes possibles de ce psychotrope au quotidien, sur le sommeil, la concentration ou le moral, par exemple.</p> <h2>Ouvrir le dialogue</h2> <p>Autre atout du «Dry January»: engager la discussion. Car l’alcool est un sujet paradoxal, à la fois tabou et banalisé. Il s’agit d’un produit toxique qui peut avoir des effets graves sur la santé physique et psychique. Une consommation problématique est souvent mal vue en société. Pourtant, le fait de ne pas boire, en particulier lors d’interactions sociales, est également souvent mal jugé. «C’est pour cela qu’il est important de trouver un juste milieu. On peut reconnaître et apprécier les bénéfices subjectifs de l’alcool, par exemple en termes de vie sociale, de plaisir personnel et gastronomique. Mais il faut aussi être conscient des risques que cela comporte.», estime le Dr Favrod-Coune.</p> <h2>Vers un «Dry February» ?</h2> <p>L’alcool a une connotation festive, c’est indéniable. Pour certaines personnes, ne pas boire peut même se révéler socialement handicapant. Alors, afin qu’un mois entier d’abstinence soit plus facile à respecter, autant choisir le moment opportun. «Je trouve qu’au mois de janvier, il y a encore beaucoup de moments festifs et sociaux à partager. Je préfère donc décaler mon "Dry January" du 15 février au 15 mars, c’est moins frustrant.», illustre le Dr Favrod-Coune.</p> <p>Un bémol peut toutefois se glisser dans cette démarche de privation: le risque de surcompensation. Rien ne sert de se serrer la ceinture pour consommer le double d’alcool ensuite. Mais sans ce potentiel effet pervers, ne pas boire pendant un mois permet de diminuer sa consommation annuelle de 10%. Non négligeable.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-1536" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-1536" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>L’alcool, une substance cancérigène</h2> <p>Au cours des dernières années, les recommandations de consommation maximale d’alcool n’ont fait que baisser. Elles se situent actuellement à 5 verres par semaine pour les femmes et 10 verres pour les hommes. Mais avec au moins 2 jours de suite sans alcool. Si ces recommandations sont revues à la baisse, c’est que les <a href="https://www.stop-alcool.ch/fr/les-risques-de-cancer" target="_blank">effets cancérigènes</a> de l’alcool deviennent plus évidents et le cancer plus prévalent dans nos sociétés. Il est désormais prouvé que cette substance fait partie des facteurs de risque du cancer du sein, du côlon ou encore des tumeurs digestives. De plus, des études scientifiques ont désormais montré que les effets bénéfiques de l’alcool sur la santé cardiovasculaire sont bien moindres qu’on ne le pensait il y a encore quelques années. La modération est donc de mise.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/alcool" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">alcool</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/addictions" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">addictions</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li></ul></section> Fri, 01 Jan 2021 11:48:20 +0000 admin 1537 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/dry-january-bonne-ou-mauvaise-idee#comments Limiter les risques cardiovasculaires https://pulsations.hug.ch/article/limiter-les-risques-cardiovasculaires <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Esther Rich</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Bogsch &amp; Bacco</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Le <a href="https://www.hug.ch/cardiologie" target="_blank">Service de cardiologie</a>, en partenariat avec d’autres spécialités, mise beaucoup sur la prévention pour une prise en charge efficace des personnes à haut risque cardiovasculaire.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>«En Suisse, un tiers de la mortalité est encore due aux maladies cardiovasculaires, un autre tiers est lié aux cancers, et le tiers restant regroupe toutes les autres causes, explique le Pr Georg Ehret, médecin adjoint agrégé au Service de cardiologie des HUG. La prévention est essentielle pour éviter les problèmes cardiovasculaires.  Beaucoup de progrès ont déjà été réalisés, en particulier grâce à l’accès à des traitements médicamenteux efficaces et sûrs. Cela dit, la diminution de leur incidence semble ralentir, mais il reste encore beaucoup à faire.»</p> <p>Les causes des événements cardiovasculaires, tels que l’infarctus ou l’<a href="https://www.hug.ch/accident-vasculaire-cerebral" target="_blank">accident vasculaire cérébral</a> (AVC), sont souvent modifiables, voire évitables. On peut agir sur sa tension artérielle, son taux de cholestérol, son diabète et son surpoids en adoptant une meilleure hygiène de vie. Vaincre sa dépendance au tabac est aussi une piste importante à suivre. Cependant, d’autres aspects influencent le risque, tels l’âge ou la génétique. «En cardiologie, nous sommes capables d’intervenir efficacement dès les premiers signes d’un infarctus du myocarde, poursuit le professeur. Nous voulons être tout aussi efficaces dans la prévention et nous nous y attelons depuis plus de deux ans avec une structure dédiée.»</p> <p>Plusieurs spécialités sont impliquées pour une meilleure prise en charge. «En collaboration avec le <a href="https://www.hug.ch/endocrinologie-diabetologie-nutrition-education" target="_blank">Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique du patient</a>, nous proposons  une “consultation lipides” qui s’adresse aux personnes ayant un taux élevé de cholestérol ou de triglycérides. Nous travaillons aussi étroitement avec le <a href="#centre-hypertension">Centre d’hypertension</a> ainsi qu’avec les cardiologues et médecins généralistes de la ville», précise le Pr Ehret.</p> <p>Pour coordonner les différents rendez-vous, l’infirmière de cardiologie préventive, Elise Guillermet, joue un rôle central: «Il consiste, entre autres, à assurer le suivi des patients et à maintenir leur motivation à prendre le traitement.» Cela est particulièrement important dans le cas de l’hypertension artérielle et pour l’hypercholestérolémie. Ces problèmes ne présentent souvent aucun symptôme particulier à leurs débuts. Il peut alors être difficile de motiver la personne à prendre des médicaments si elle ne se sent pas malade et redoute des effets secondaires.</p> <p>Par son travail de consultation et de suivi, l’équipe du Pr Ehret obtient d’excellents résultats. Sabine*, 73 ans, est ravie: «J’ai une cholestérolémie élevée et des problèmes de tension. Avec le départ à la retraite de mon médecin traitant, j’étais perdue. Depuis que je suis suivie en cardiologie préventive par le Pr Ehret, je suis rassurée. J’ai vraiment l’impression d’avoir quelqu’un qui s’occupe de moi.»</p> <p><em>* Prénom d'emprunt.</em></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-1381" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-1381" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2><a id="centre-hypertension" name="centre-hypertension"></a>Collaboration avec le Centre d’hypertension </h2> <p>«A partir de 60 ans, deux tiers des personnes vivant en Suisse sont hypertendues», explique la Pre Antoinette Pechère, responsable du <a href="https://www.hug.ch/nephrologie-hypertension/unite-centre-hypertension-arterielle" target="_blank">Centre d’hypertension</a>. Histoire familiale, sédentarité, surpoids, causes rénales ou endocriniennes, excès de sel et d’alcool, de sodas, etc., font partie des multiples causes possibles. Pas étonnant dès lors que le Centre d’hypertension, créé en 2016, travaille en étroite collaboration avec un grand nombre de spécialités, dont la cardiologie. «La prévention est malheureusement le maillon faible de la médecine, alors qu’elle permettrait d’épargner complications et dépenses excessives dans le domaine de  la santé, regrette la Pre Pechère. Les patients à haut risque doivent être accompagnés, il faut travailler sur tous les fronts avec eux et en amont des problèmes.»</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cardiologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cardiologie</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/risques-cardiovasculaires" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">risques cardiovasculaires</a></li></ul></section><div class="field field-name-field-en-savoir-plus field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-1380" class="node node-content-side-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/elise-guillermet" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <header class="node-header"> <h3 class="node-title">Elise Guillermet</h3> </header> <div class="node-content"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Infirmière coordinatrice en cardiologie préventive, peut être jointe au <a href="http://tel:+41795535508">079 55 35 508</a> ou à <a href="mailto:elise.guillermet@hcuge.ch">elise.guillermet@hcuge.ch</a><br /> </p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div> Sat, 18 Apr 2020 07:00:09 +0000 admin 1382 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/limiter-les-risques-cardiovasculaires#comments Agenda octobre - décembre 2019 https://pulsations.hug.ch/article/agenda-octobre-decembre-2019 <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Giuseppe Costa</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Benjamin Schulte</li></ul></section><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Octobre</h2> <h2>08/10</h2> <p><em><strong>Soins palliatifs</strong></em><br /><strong>Journée mondiale<br />14h-20h30<br />Auditoire Marcel Jenny<br />Rue Gabrielle-Perret<br />Entrée libre</strong></p> <p>Des soins pour la vie avec la médecine palliative. A l’occasion de la journée mondiale, les HUG informent sur leurs offres de soins et sur le réseau genevois : stands, animations, table ronde et rencontres avec des professionnels.<br /><a href="https://www.hug.ch/evenement/soins-pour-vie-avec-medecine-palliative" target="_blank">Programme détaillé "Des soins pour la vie avec la médecine palliative"</a></p> <h2>11/10</h2> <p><strong><em><img alt="Cancer du sein" src="/sites/pulsations/files/images/agenda_01_1.jpg" style="width: 180px; height: 180px; float: left;" />Cancer du sein</em><br />Sensibilisation<br />15h00<br />Hôpital des enfants<br />Auditoire de pédiatrie<br />Av. de la Roseraie 45</strong></p> <p>L’attachement : une dimension psychologique au cœur de la relation praticien-patient, par le Pr Nicolas Favez, professeur de psychologie clinique à l’<a href="https://www.unige.ch/" target="_blank">UNIGE</a>. Cette conférence est suivie, à 15h40, de La guerre des tétons, un cancer du sein dessiné, par Lili Sohn, autrice de BD.<br /><a href="https://www.hug.ch/mois-du-cancer-du-sein" target="_blank">Programme complet Mois du cancer du sein</a></p> <h2>29/10</h2> <p><strong><em>Prévention</em><br />Cœur, Vaisseaux, Cerveau</strong></p> <p><strong>10h30-19h<br />Auditoire Marcel Jenny<br />Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4<br />Entrée libre</strong></p> <p>Lors de cette journée, les HUG proposent des stands d’information et vous invitent à des ateliers interactifs et des tests de dépistage. Objectif ? Trouver des motivations et adopter des comportements favorables au maintien de la santé. De 17h30 à 19h, conférences.<br /><a href="https://www.hug.ch/evenement/journee-cvc" target="_blank">Programme complet "Cœur, Vaisseaux, Cerveau"</a></p> <p><strong>18h30-21h<br />Bâtiment Louis Prévost<br />10e étage</strong></p> <p>La soirée Mix&amp;Mash, organisée par l’Office des Nations unies à Genève, est l’occasion d’échanger sur le thème de la prévention de la santé. Musique avec le UN Jazz Band.</p> <h2>30/10 au 04/01</h2> <p><strong><em>Photos</em><br />Aidants, aidés – Destins croisés</strong></p> <p><strong>Bâtiment David Klein<br />Accueil de l’hôpital<br />Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4</strong></p> <p>Une exposition de photographies illustrant la nature complexe du lien et de la relation d’aide. Celle-ci s’incarne dans des contextes individuels et familiaux très différents.<br /><a href="https://www.arthug.ch/exposition/aidants-aides" target="_blank">Plus d'informations sur l'exposition Aidants, aidés – Destins croisés</a></p> <p><strong>Mercredi 30<br />17h<br />Auditoire Jenny<br />Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4</strong></p> <p>Présentation d’une nouvelle formation destinée aux <a href="https://www.ge.ch/dossier/ge-suis-proche-aidant" target="_blank">proches aidants</a>, mise sur pied par la <a href="https://www.hesge.ch/heds/" target="_blank">Haute école de santé</a> et la <a href="https://www.hospicegeneral.ch/fr/direction-generale-de-la-sante" target="_blank">Direction générale de la santé</a>.</p> <h2>Novembre</h2> <h2>08 au 17/11</h2> <p><strong><em>Automnales</em><br />HUG, hôte d’honneur<br />11h-21h<br />Dimanche : 10h-20h<br />Palexpo<br />Route François-Peyrot 30</strong></p> <p>Les HUG sont l’hôte d’honneur des Automnales, la traditionnelle foire genevoise accueillant près de 600 exposants. Sur leur stand, en présence de professionnels, ils proposent des conférences, des activités interactives et des ateliers ludiques pour les enfants.<br /><a href="https://www.hug.ch/actualite/automnales-2019" target="_blank">Programme "Automnales"</a></p> <h2>18/11 au 03/01</h2> <p><strong><em>Exposition</em><br />Esprit Nomade</strong></p> <p>L’illustration de riches trajectoires de seniors ayant migré en Suisse au cours de leur vie, à travers une exposition itinérante composée de témoignages et d'un éclairage scientifique :</p> <p><strong>Du 18 au 29/11<br />Hôpital de Loëx<br />Rte de Loëx 151</strong></p> <p><strong>Du 02 au 14/12<br />Hôpital de Bellerive<br />Ch. de la Savonnière 11</strong></p> <p><strong>Du 16/12 au 03/01<br />Hôpital<br />Bâtiment Gustave Julliard,<br />devant l’Arcade HUG<br />Rue Alcide-Jentzer 11</strong></p> <h2>Décembre</h2> <h2>03/12</h2> <p><strong><em>Handicap</em><br />Journée internationale<br />8h-16h30<br />Auditoire Marcel Jenny<br />Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4<br />Entrée libre</strong></p> <p>A l’occasion de la Journée internationale des personnes en situation de handicap, les HUG, en collaboration avec les associations <a href="https://www.cerebral-geneve.ch/" target="_blank">Cerebral</a>, <a href="http://www.insieme-ge.ch/" target="_blank">Insieme</a>, <a href="https://www.proinfirmis.ch/fr/prestations/geneve.html" target="_blank">Pro Infirmis</a> et la <a href="https://www.foyer-handicap.ch/" target="_blank">Fondation Foyer-Handicap</a>, sensibilisent le grand public aux besoins spécifiques de santé. Au programme : nombreux stands d’animation durant la journée ; entre 12h et 13h30 : interventions de Laurent Jardinier et Isabelle Royannez, infirmiers référents handicap HUG, suivi d’Enjeux éthiques des soins aux personnes avec handicap tout au long de la vie, par la Pre Samia Hurst, bioéthicienne, puis discussion sous la modération du Dr Nicolas de Tonnac, psychiatre.<br /><a href="https://www.hug.ch/evenement/journee-internationale-personnes-handicapees" target="_blank">Plus d'informations sur l'évenement Journée internationale des personnes handicapées</a></p> <h2>14 et 29/12</h2> <p><strong><em><img alt="Concert Gospel" src="/sites/pulsations/files/images/agenda_web.png" style="width: 250px; height: 333px; float: left; margin-right: 10px;" />Concert</em><br />Gospel</strong></p> <p>Le Sova Gospel Choir, chorale multiculturelle, interprète un répertoire divers et varié : gospel traditionnel, contemporain, sud-africain, ainsi que des standards revisités et arrangés. Enthousiasme et émotion assurés !</p> <p><strong>Samedi 14<br />16h<br />Espace Abraham Joly<br />Ch. du Petit-Bel-Air 2</strong></p> <p><strong>Dimanche 29<br />14h30<br />Hôpital Beau-Séjour (cafétéria)<br />Av. de Beau-Séjour 26</strong><br /> </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-1212" class="node node-content-image-and-text article even node-default clearfix" about="/content/imageandtext-1212" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/pulsation-tv-youtube_4.jpg?itok=9haVkcrQ" alt="Pulsations TV" title="Pulsations TV" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Pulsations TV</h2> <p><strong>Chaque mois, Pulsations TV consacre une émission à un aspect particulier de la médecine aux HUG.</strong></p> <p><a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PL731B32012C81AB80" target="_blank">Pulsations TV sur YouTube</a></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-1213" class="node node-content-basic-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-1213" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h2>Octobre</h2> <p><a href="https://www.hug.ch/vision-2020/06-plus-temps-pour-patients" target="_blank">Plus de temps pour les patients</a> pour un hôpital plus humain. Pulsations TV se penche sur un projet qui se déploie progressivement dans toutes les unités de soins des HUG.</p> <h2>Novembre</h2> <p>Du mal de tête à la migraine, que se passe sous nos cheveux ? Une émission afin de comprendre ces douleurs parfois insupportables.</p> <h2>Décembre</h2> <p>La zoothérapie apporte de nombreux bienfaits. L’exemple d’une Jack Russel qui accompagne des patients en neurorééducation.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/soins-palliatifs" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">soins palliatifs</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cancer-du-sein" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cancer du sein</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/maladies-cardiovasculaires" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">maladies cardiovasculaires</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/evenement" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">événement</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/exposition" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">exposition</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/handicap" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">handicap</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/concert" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">concert</a></li></ul></section> Tue, 01 Oct 2019 14:36:01 +0000 admin 1214 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/agenda-octobre-decembre-2019#comments Grippe : un petit tour et puis revient https://pulsations.hug.ch/article/grippe-vrai-faux <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">iStockphoto</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Chaque hiver, elle fait son grand retour. Doit-on se méfier de la <a href="https://www.hug.ch/centre-vaccinologie/grippe" target="_blank">grippe</a> ? Et surtout, comment s’en protéger ? Le point avec la Dre Anne Iten, médecin interniste infectiologue et responsable du programme <a href="https://pulsations.hug.ch/node/1260#VigiGerme">VigiGerme</a>.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Une même personne peut contracter la maladie plusieurs fois durant la saison.</strong></p> <p><strong>Vrai</strong>. L’une des caractéristiques du virus de la grippe (influenza) est qu’il se réplique en permanence, ce qui lui donne l’opportunité de se modifier régulièrement. Avoir la grippe une année n’immunise donc pas contre une infection l’année suivante, ni d’ailleurs au cours de la même saison.</p> <p><strong>La vaccination est 100 % efficace.</strong></p> <p><strong>Faux</strong>. Il est difficile de prévoir l’évolution du virus et donc d’élaborer le bon vaccin. De plus, celui-ci n’a pas la même efficacité chez tout le monde. Par exemple, ceux qui ont un système immunitaire affaibli, comme les personnes âgées, y répondent moins bien.</p> <p><strong>On peut anticiper la virulence de la grippe d’une année à l’autre.</strong></p> <p><strong>Vrai et faux</strong>. Les virologues étudient chaque année les souches qui circulent et tentent d’identifier celles qui circuleront vraisemblablement l’année suivante. Cela permet d’adapter le vaccin contre la grippe d’année en année. Mais ils ne tombent pas toujours juste, et plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’importance de l’épidémie : le potentiel pathogène de la souche en circulation, le taux de vaccination dans la population, ou encore le moment où l’épidémie survient.</p> <p><strong>On peut mourir de la grippe.</strong></p> <p><strong>Vrai</strong>. Chez une personne en bonne santé, la grippe se soigne généralement bien. Mais dans les populations fragiles, elle peut entraîner des complications, notamment respiratoires. Chaque année, plusieurs personnes décèdent des suites de la grippe en Suisse. D’où l’importance de vacciner les groupes le plus à risque, soit les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’une maladie chronique ainsi que les enfants prématurés jusqu’à 2 ans. On peut se faire vacciner chez son médecin traitant et dans un grand nombre de pharmacies, de préférence entre le mois d’octobre et la fin du pic de l’épidémie.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-1259" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-1259" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:80px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2><a id="VigiGerme" name="VigiGerme"></a>VigiGerme</h2> <p>Recommandations et outils de référence pour la prévention de la transmission des agents infectieux aux HUG.<br />Site internet : <a href="https://vigigerme.hug.ch/" target="_blank">VigiGerme</a></p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/grippe" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">grippe</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/vaccin" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">vaccin</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li></ul></section> Tue, 01 Oct 2019 14:32:07 +0000 admin 1260 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/grippe-vrai-faux#comments Miser sur la prévention https://pulsations.hug.ch/article/miser-sur-la-prevention <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Suzy Soumaille</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">John Elbing</li></ul></section><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Deux réalités statistiques, parmi d’autres. En Suisse, manger trop gras, trop sucré ou trop salé, et pratiquer en excès la position assise contribuent à plus de 34 % des décès. Quant au tabagisme, il est responsable d’un décès prématuré sur six. Ces facteurs de risque sont liés à notre mode de vie, et donc évitables ? Pas si simple. Agir avant, pour éviter l’apparition de problèmes plus tard, c’est changer durablement ses habitudes à un moment où l’on se sent (encore) bien. Un pari sur l’avenir, certes, mais qui se révèle le plus souvent gagnant.</p> <p>« Oui, Docteur, je sais bien, mais… » Les aléas de la vie comme le statut socio-économique peuvent entraver la meilleure des volontés. Alors, comment faire rimer prévention avec motivation ? Cet enjeu préoccupe le monde de la santé publique et également celui de l’hôpital, avant, pendant et après la maladie. Prévenir les complications et les rechutes relève de sa mission. Un dialogue entre le patient et le soignant fondé sur l’information, l’écoute et l’empathie est l’une des clefs du succès. L’acquisition de compétences en santé pour devenir davantage acteur de sa vie en est une autre.</p> <p>Le <a href="https://pulsations.hug.ch/article/prevention" target="_blank">dossier de ce numéro</a> met en lumière les raisons de miser sur la prévention. Il rappelle la formule de base pour booster les chances de rester en bonne santé : une activité physique régulière, un stress maîtrisé, un poids stable, une alimentation équilibrée, peu d’alcool et zéro tabac. Sans oublier de lister tous les dépistages conseillés en fonction de l’âge et du sexe. A discuter et expérimenter en live avec les professionnels des HUG présents chaque jour aux Automnales, du 8 au 17 novembre.</p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/promotion-de-la-sante" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">promotion de la santé</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/facteurs-de-risque" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">facteurs de risque</a></li></ul></section> Tue, 01 Oct 2019 10:41:13 +0000 admin 1233 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/miser-sur-la-prevention#comments Le pari de la prévention https://pulsations.hug.ch/article/prevention <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Laetita Grimaldi</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Bogsch &amp; Bacco</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Nous le savons tous, mieux vaut prévenir que guérir. En renonçant, par exemple, au tabagisme dont on sait qu’il favorise le cancer du poumon. Facile à dire, pas forcément à faire. Et pourtant plus que jamais, la médecine, aussi performante soit-elle, encourage les patients à changer le cours de leur vie en étant acteurs de leur santé grâce à une vie saine et au dépistage. Ou comment faire rimer motivation et prévention.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>La recette est désormais bien connue : une alimentation équilibrée, ni trop grasse, ni trop sucrée ou salée, une activité physique régulière, une consommation limitée d’alcool et si possible nulle de tabac, un stress savamment maîtrisé. Avec quel objectif ? Multiplier les chances d’aller bien en misant sur la prévention. Une minute… Pourquoi parler «prévention» dans le magazine des HUG ? C’est en effet rarement dans une perspective préventive que l’on se rend à l’hôpital… et pourtant. «Même les meilleurs soins ne contribuent qu’à 20 % de l’état de santé d’un individu, révèle le Pr Idris Guessous, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/medecine-premier-recours" target="_blank">Service de médecine de premier recours (SMPR)</a>. Les 80 % restants résultent directement de ses prédispositions génétiques, de son âge, son sexe, et surtout de son mode de vie, seul facteur de risque sur lequel on peut agir… Nos choix de vie ont de ce fait un impact considérable, en mal ou en bien, sur notre état de santé.»</p> <h2>Une démarche active</h2> <p>La prévention a donc désormais une place majeure dans la pratique médicale, avant comme après la maladie pour limiter les risques de rechute. On parle respectivement de prévention primaire et de prévention tertiaire. Quant à la prévention dite secondaire, elle correspond au dépistage de certaines pathologies. Il s’agit d’une démarche active, parfois proposée dans le cadre de programmes organisés, selon laquelle en fonction de l’âge et du profil d’une personne, une maladie est recherchée en l’absence de tout symptôme (Lire l'article <a href="/node/1245">Quel dépstage, pour qui, à quel âge?</a>). Le dépistage n’est donc pas un diagnostic immédiat. En fonction du résultat, d’autres investigations peuvent être proposées.</p> <h2>Agir sans attendre la maladie</h2> <p>«De par nos habitudes de vie et grâce au dépistage, nous pouvons agir sans attendre l’apparition de la maladie ou des symptômes», poursuit le Pr Guessous. Commençons par les <a href="#prevention-3-temps">préventions primaire et tertiaire</a>, dont les conseils vont souvent de pair. Une nouvelle composante s’est glissée dans les consultations : la <em>lifestyle medecine</em>, autrement dit la composante «bien être» de la vie des patients. «Encore récemment, si le médecin interrogeait une personne sur son activité physique ou sur son alimentation, ce n’était généralement qu’un aspect parmi d’autres de la consultation. Désormais, sa place est tout autre, poursuit le spécialiste. L’hygiène de vie est prise en compte, encouragée, traduite même parfois sous forme de recommandations reportées sur l’ordonnance. En médecine de premier recours, qui prend en charge des patients particulièrement vulnérables, cette dimension a toujours existé. Aujourd’hui elle se généralise, quelle que soit la situation, et c’est une très bonne chose.»</p> <p>Plus qu’un partenaire, le patient devient l’acteur clé de son bien-être et de sa santé. Un exemple : le poids. On sait aujourd’hui que le surpoids est un facteur de risque pour une liste redoutable de pathologies, du diabète à l’infarctus en passant par les cancers. «En raison de nos vies sédentaires, de l’âge qui freine le métabolisme et des calories à profusion qui nous entourent, il n’y a pas de miracle : si l’on n’est pas proactif – notamment par l’augmentation de l’activité physique et un contrôle de son alimentation –, le surpoids s’installe et l’effet sur la santé s’en ressent, à plus ou moins long terme, note le Pr Guessous. C’est ainsi que ces deux éléments ont une place clé dans les consultations, pour le présent comme pour l’avenir.»</p> <h2>Garder le dialogue ouvert</h2> <p>L’avenir… c’est lui qui vibre dans les esprits à l’heure où un dépistage est proposé. Cancer colorectal, du col de l’utérus, de la prostate, VIH ou encore diabète : à chaque âge, profil, style de vie, peut correspondre une pathologie à rechercher. Une occasion de se rassurer pour certains, une opportunité occultée pour d’autres. «Un dépistage se fait par définition en l’absence de tout symptôme. Alors bien sûr, chercher une possible difficulté alors que tout semble aller pour le mieux peut apparaître comme un non-sens, reconnaît le Pr Guessous. Parfois la période de vie n’est pas propice, il faut pouvoir se laisser du temps, mais revenir sur la question un peu plus tard. En tant que médecin, notre mission est d’informer, pas de forcer. Mais il est crucial que le dialogue reste ouvert.»</p> <p>Et ce d’autant plus que le domaine du dépistage se perfectionne. «En une génération de médecins, beaucoup de choses ont changé, poursuit le spécialiste. Certains dépistages, comme celui du cancer de la prostate, étaient proposés comme des évidences il y a une vingtaine d’années, avec un acte chirurgical relativement systématique. Depuis, des études ont montré des subtilités, ont remis certains dépistages en question, en ont valorisé d’autres. Et les choses vont continuer à évoluer, c’est le propre de la science.» Résultat : davantage de discussions patients-médecins autour des bénéfices et des inconvénients du dépistage, des préférences et valeurs du patient, afin d’agir au mieux, selon le moment.</p> <h2>Dépister pour traiter tôt</h2> <p>Un dépistage fait l’unanimité et donne au pouvoir de la prévention sa plus parlante illustration : celui du cancer colorectal. « L’action conjointe d’une bonne hygiène de vie (prévention primaire donc, ndlr) et du dépistage (prévention secondaire, ndlr) en fait un cancer fréquemment évitable, souligne la Dre Béatrice Arzel, directrice de la <a href="https://www.swisscancerscreening.ch/fr/geneve" target="_blank">Fondation genevoise pour le dépistage du cancer</a>. Dans le détail, on sait qu’une alimentation riche en fruits et légumes, exempte de viande ultratransformée ou brûlée, une activité physique régulière et un poids maintenu dans la norme, limitent considérablement les risques de développer ce cancer. Quant à son dépistage, nous n’aurons probablement jamais de meilleur candidat. » Et pour cause, le dépistage du cancer colorectal permet le plus souvent d’agir à un stade si précoce que la maladie n’a pas eu le temps de s’installer qu’elle est déjà traitée par l’ablation immédiate des polypes suspects. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : «Si ce cancer est pris en charge précocement, cinq ans après l’intervention, 95 % des patients vont très bien. C’est un chiffre exceptionnel en oncologie», détaille l’experte. Quant à la confrontation au diagnostic qui va de pair avec le dépistage : «Bien sûr, la peur est légitime, répond la Dre Arzel, mais mettre la tête dans le sable n’apporte jamais rien de bon. Si la pathologie est là, mieux vaut l’affronter, et le plus tôt possible. Un dépistage du cancer colorectal qui se solde par une ablation de polypes cancérigènes change l’histoire d’une vie. La maladie aurait pu dériver vers une situation dramatique. Là, le cancer est évité et le rendez-vous est pris avec le gastro-entérologue trois, cinq ou dix ans plus tard. D’ici là, la vie peut reprendre son cours en toute sérénité.»</p> <p>Même si elle conditionne l’avenir, la prévention a du sens à tout âge. «Cette dimension est omniprésente dans nos démarches au quotidien», confirme la Dre Aurélie Tahar Chaouche, médecin à l’<a href="https://www.hug.ch/medecine-premier-recours/unite-geriatrie-communautaire" target="_blank">Unité de gériatrie communautaire (UGC) du SMPR</a>, dont la mission est d’intervenir à domicile auprès des patients âgés fragiles. Et de poursuivre: «Notre priorité est d’aider les patients à maintenir une bonne hygiène de vie, mais également de repérer les éléments nouveaux qui pourraient entraver la qualité de vie et mettre en péril l’autonomie et le maintien à domicile.»</p> <p>Difficulté pour marcher, troubles de la mémoire, atteintes auditive ou visuelle, perte de proches : autant de facteurs qui peuvent rapidement précipiter un cercle vicieux mêlant notamment faiblesse physique, isolement et dépression. «Notre rôle est de mettre en place des actions concrètes pour contrer ces situations, si possible avec l’aide bienveillante des familles et du réseau de soin», précise la gériatre. Et d’ajouter : «Bien sûr, une bonne hygiène de vie dès les plus jeunes années se voit à 80 ans. Mais il n’y a pas d’âge pour prendre soin de soi.»<br /> </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-1237" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-1237" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2><a id="prevention-3-temps" name="prevention-3-temps"></a>La prévention en 3 temps</h2> <p><strong>1. Prévention primaire </strong><br />Adopter un mode de vie susceptible d’empêcher l’apparition d’une pathologie.<br /><strong>2. Prévention secondaire</strong><br />Repérer une maladie chez une personne qui n’a pas de symptôme (dépistage).<br /><strong>3. Prévention tertiaire</strong><br />Favoriser les bons réflexes pour éviter une rechute après la maladie.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-1239" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-1239" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Dossier</h2> <ul> <li><strong>Le pari de la prévention</strong></li> <li><a href="/node/1240"><strong>Comment prendre soin de sa santé mentale ?</strong></a></li> <li><a href="/node/1235"><strong>Objectif perfection ?</strong></a></li> <li><a href="/node/1245"><strong>Quel dépistage, pour qui, à quel âge ?</strong></a></li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/prevention" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">prévention</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/promotion-de-la-sante" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">promotion de la santé</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/depistage" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">dépistage</a></li></ul></section> Tue, 01 Oct 2019 09:26:12 +0000 admin 1238 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/prevention#comments